lundi 23 février 2015

PRODUITS ALIMENTAIRES DANGEREUX POUR LA CONSOMMATION : QUE DIT LE CNT ?

Après le scandale OBOUF, on s'attendait à ce que le gouvernement réagisse vigoureusement. En dehors du brave policier qui a été reçu sur le plateau de la RTB, nous n'avons vu ni entendu aucun ministre, aucun haut responsable des autorités de veille sanitaire. Aucun médecin ne nous a expliqué les dangers probables de la consommation de tels produits avariés. Aucune association de consommateur n'a alerté l'opinion publique.

Ce crime contre le peuple burkinabè du groupe OBOUF qui voulait empoisonner en masse les populations avec une quarantaine de camions de canettes de boissons périmées ainsi que des milliers de boites de tomates aurait du pousser le gouvernement à rendre des mesures pour rappeler tous les produits suspects. Mais rien du tout. Même Le PDG OUEDRAOGO Boureima n'a pas été inquiété alors qu'il exerce ce deal criminel depuis au moins 10 ans. Nous n'avons que faire de l'arrestation de son petit frère parce que cette affaire peut se terminer comme celle de KOSSOUKA qui coule aujourd'hui des jours paisibles loin du Burkina malgré ces crimes.

Pire, ne sommes-nous pas en droit d'être inquiets quant à la qualité de l'huile, du lait, du yaourt, des biscuits, bonbons etc. qui s'entassent dans les rayons de nos boutiques et alimentations de quartiers et qui sont sans doute consommés par nos enfants dans les maternelles?

Qui peut nous rassurer que les dates de péremption de toutes ces marchandises n'ont pas été falsifiées? Combien de consommateurs sont déjà morts ou atteints de maladies liées à la consommation de ces produits toxiques?

C'est en voulant modifier la date de péremption de son mandat présidentiel que Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir et que son pouvoir a été démantelé. Ainsi, tout comme nous exigeons le démantèlement du RSP, le groupe OBOF doit être démantelé et la vente de ses actifs doit servir à équiper nos hôpitaux.

Il faut que le CNT mette en place en urgence une commission d'enquête parlementaire sur tous les produits alimentaires importés ou fabriqués sur le sol du Burkina. Il faut que le peuple sache depuis quand on l'empoisonne, qui l'empoisonne (avec la complicité des services de la douane et de la justice) et quelles sont les conséquences de ces empoisonnements.


23 février 2015
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