Dans la nuit du samedi 24 mai 2014 aux environs de 20 heures, le corps sans vie de Salifou NEBIE, membre du Conseil constitutionnel a été retrouvé sur la bretelle de la route départementale qui mène au centre ville de Saponé à environ 100 mètres de son véhicule.
Salifou Nébié, avait été nommé membre du Conseil constitutionnel par le Président du Faso et il avait prêté serment le 23 décembre 2008.
Auparavant, il avait présidé les audiences des Tribunaux populaires de la Révolution (TPR) sous le régime du Conseil national de la Révolution, aux côtés de Halidou Ouédraogo et Sambo Antoine Komi entre autres.
Au cours de sa carrière professionnelle, Salifou NEBIE a été successivement chargé de mission à la Présidence du Faso en 1988, puis ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République de Cuba, du Nicaragua, de Haïti et de la Jamaïque de 1995 à 2007.
http://www.omegafm.net/index.php/component/k2/item/459-salifou-nebie-qui-est-le-juge-nebie
Le journaliste Germain Bitiou Nama, directeur de publication de L’Evénement, parent et ami du défunt est l’une des dernières personnes à l’avoir vu vivant. Germain Nama affirme que au regard de la manière dont le corps a été retrouvé, la tête fracassée, cela laisse à penser que c’est un assassinat pur et simple. Salifou NEBIE a été liquidé.
Il affirme également que le juge NEBIE était CONTRE LE REFERENDUM ET LA MODIFICATION DE L’ARTICLE 37.
http://www.lobservateur.bf/index.php?option=com_content&view=article&id=44289:mort-du-juge-salifou-nebie--lil-faut-bien-examiner-les-nombreux-appels-quil-a-recusr-germain-nama-dp-de-levenement&catid=23:chez-nous&Itemid=30
Germain Bitiou NAMA était également ami avec Norbert Zongo , journaliste assassiné en 1998. On se rappelle que le 22 janvier 2007, dans le procès intenté par François Compaoré (frère cadet du président Blaise Compaoré) contre L'Evénement, Seydou Millogo, président du Tribunal, avait condamné à 2 mois de prison avec sursis et 600 000 F CFA d'amende Germain Bitiou Nama et Newton Ahmed Barry.
Le « délit » des deux journalistes était d’avoir attenté à l’honneur et à la dignité de François Compaoré. L’article mis en cause était intitulé " Affaire Norbert Zongo : Ainsi donc, c'est lui". François COMPAORE y était décrit comme «le véritable cerveau du commando de tueurs».
http://archives.evenement-bf.net/pages/dossier_1_108.htm
Aux dernières nouvelles, aucune autopsie du corps de Salifou NEBIE n’a pu avoir lieu parce que nulle part sur le territoire du Burkina Faso, il n’existe de matériel d’autopsie adéquat.
Nota Bene : Selon notre constitution, « le Conseil Constitutionnel est l'institution compétente en matière constitutionnelle et électorale. Il interprète les dispositions de la Constitution. Il contrôle la régularité, la transparence et la sincérité du référendum, des élections présidentielles, législatives et est juge du contentieux électoral. »
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