mardi 28 juillet 2015

LINGANI, L'ANTI TRANSITION ASSUMÉ



Dans une publication intitulée : "Les 28 déserteurs de l’Armée Nationale au CNT et au gouvernement", Issaka Lingani, Directeur général, directeur de publication à l'Opinion revient sur la crise politique artificielle créée par le RSP.
Se basant sur le faux postulat que sous la transition, la rumeur est la seule source d’information fiable, le "journaliste" prend pour acquis que la "haute hiérarchie a demandé au président Kafando et plus tard aux « Sages », le retrait pur et simple de tous les militaires des organes de la transition.
Lingani affirme ainsi que le RSP est loin d'être isolé du reste de l’Armée puisque toute l’Armée est en phase avec lui sur ses revendications.
Lingani trouve irresponsable le fait que le président maintienne le premier ministre et refuse de nommer à la Sécurité, le Général Ali Traoré que l’Etat-Major lui a proposé.
Lingani juge que les 25 militaires du CNT et les 4 autres ministres du gouvernement "n’ont aucun sens de l’honneur et de la dignité !"
Et d'ajouter : Dès lors que la haute hiérarchie a décidé du « retour dans les casernes » ils devraient toutes affaires cessantes déposer leurs démissions auprès de cette hiérarchie.
Ils "sont au CNT et se font complices du vote de lois contraires à l’honneur et à la dignité de notre Armée nationale !"
Pour finir Lingani met en garde l'ensemble des militaires présents dans les organes de la transition :
"Car que vous le vouliez ou non la transition finira par finir et vous retournerez dans les … casernes ! Comment les autres vous recevront-ils ? ..."
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=130496780621859&id=100009846121013

28 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10207061908656224&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

vendredi 24 juillet 2015

CARREFOUR AUX WACKS



Il existe une intersection à la ZAD, non loin du tribunal du commerce, où presque quotidiennement, les matins, on découvre toutes sortes d'objets placés là dans la nuit : généralement des calebasses, du mil, des canaris, des cauris, etc.
Mais ce matin, c'est plutôt une tête et des pattes de cabri qui étaient visibles et que les usagers de la route tentaient tant bien que mal de contourner.
Ces objets sont sans doute déposés, sur instruction de féticheurs, par des individus en quête de promotion sociale ou de solutions à leurs problèmes et qui n'ont rien trouvé de mieux que les pratiques occultes.
A l'approche des scrutins électoraux, ce genre de pratiques va sans doute se multiplier à travers le pays.
Espérons simplement que les sacrifices vont se limiter aux ruminants et que des êtres humains ne feront pas les frais de certaines ambitions démesurées.

24 juillet, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207034031999325&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

MISE EN ACCUSATION DES ANCIENS DIGNITAIRES

" LE CNT N’A RIEN INVENTÉ. LE CDP ET SES ALLIÉS INSULTENT NOTRE INTELLIGENCE "
Claude WETTA, Secrétaire exécutif du RENLAC

" Le CDP est en train d’insulter notre intelligence. Je pense que ce sont des choses qu’on ne doit pas admettre. Eux-mêmes (le CDP et ses alliés, ndlr) savent que durant les 27 ans, ils traînent des casseroles ; Maintenant, une mise en accusation n’implique pas que les personnes concernées iront nécessairement en prison. C’est tout simplement qu’ils doivent s’expliquer pour un certain nombre de dossiers que l’ASCE a dénoncés ou que la Cour des comptes a dénoncés, entre autres.

En une année, ces gens (membres du CNT, ndlr) ne peuvent pas découvrir des choses sur la gestion de ces dignitaires. Ils sont là il y a juste quelques mois. Les rapports qui sont là ont été produits sous le régime passé. Donc, le CNT n’a rien inventé. Le CDP et ses alliés insultent notre intelligence. Je dis cela parce que tous ces dossiers existent depuis bien longtemps. Ils auraient pu eux-mêmes les juger à l’époque. Aujourd’hui, ils sont traqués, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. S’ils n’ont pas jugé les gens à cette époque et qu’aujourd’hui ils sont poursuivis, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. http://lepays.bf/claude-wetta-a-propos-de-la-mise-en-accusation-de-dignitaires-du-regime-compaore-les-cdp-et-ses-allies-insultent-notre-intelligence/


24 juillet, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207033525586665&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

jeudi 23 juillet 2015

VOILA POURQUOI LE CNT A MIS DJIBRIL BASSOLÉ EN ACCUSATION


Le rapport d’audit sur lequel le CNT s’est basé pour mettre en accusation l’ex ministre, Djibril Bassolé date de 2013 pour sa gestion 2012. Ce rapport est le résultat de la mission N°2013-054/MEF/IGF/SAFAD du 5 juillet 2013 au titre de la gestion 2012 du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale.
Il lui est reproché à Djibril Bassolé donc en sa qualité d’ordonnateur principal, des manquements graves dans la gestion financière du département:
Absence de rapport d’exécution financière par le gestionnaire, de marchés publics conclus sans enregistrement aux impôts et sans visa du contrôleur financier,
Absence de pièces justificatives, de détournement à son profit ainsi qu’à ses collaborateurs de la somme de 393 499 543 FCFA appartenant à l’État et d’enrichissement illicite.
Cette somme constitue l’ensemble de sa gestion hors normes de quatre comptes du trésor public.
- Le premier compte, intitulé « Conseil supérieur des burkinabè de l’étranger », n’a pas été mis à la disposition de la mission. En plus de son illégalité, 25 114 130 ont été dépensés sans aucune pièce justificative.
- Le deuxième compte, intitulé, « Secrétariat permanent/commission nationale d’intégration » a été ouvert sans autorisation. De ce compte, 424 503 217 FCFA ont été dépensés sans aucune pièce justificative.
- Le troisième compte « prélèvement communautaire/activité d’intégration », plus de 74 millions ont été dépensés de ce compte sans aucune justification.
- Le quatrième compte, « Fonds de gestion Médiation » la somme dépensée sans être justifiée est de 538 682 642 FCFA.
Aussi la mission indique que les fonds transférés dans les missions diplomatiques et consulaires n’ont jamais été justifiés.
http://226infos.net/?p=5182

23 juillet, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207025851994830&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

mercredi 22 juillet 2015

LA LIBERTÉ D'EXPRESSION PERMET-ELLE TOUTES SORTES D’ÉCART DE LANGAGE ?

22 juillet, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207019817683976&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

LA CRISE LA PLUS LONGUE ET LA PLUS GRAVE DE NOTRE HISTOIRE ?


Dans son discours à la Nation le 10 juillet 2015, le président Kafando a indexé les " aventuriers, mus par les forces du mal, pour créer des troubles et le chaos" et une semaine plus tard, le 16 juillet 2015, le président affirmait : "Nous venons de dénouer ainsi la crise la plus longue et la plus grave de notre histoire."
La crise serait finie. La crise serait à présent derrière nous selon la parole présidentielle. Mais à aucun moment, le président ne nous a donné des éléments susceptibles de nous faire comprendre la nature de ces forces du mal encore moins les dangereux périls auxquels nous avons échappé.
Ce qui a fait dire à Zephirin Diabré, président de l'UPC que son parti regrettait "que tout au long de cette crise, les informations précises relatives aux éléments déclencheurs du conflit n’aient jamais été communiquées de manière formelle aux partis politiques, laissant ces derniers, premiers acteurs de l’insurrection populaire, à se fier aux journaux, aux fuites organisées des rapports d’audition, et aux rumeurs de tout genre pour se faire une compréhension exacte de la situation." http://burkina24.com/…/burkina-lupc-appelle-larmee-a-respe…/
Certains observateurs de la scène politique ne sont ni satisfaits ni convaincus de l'épilogue de cette crise et estiment que Kafando n'a fait que déplacer le problème pour en retarder autant que possible le véritable dénouement qui devrait être forcement sanglant selon un journaliste bien introduit dans les cercles politiques.
Le président Kafando bien qu'étant de bonne volonté avec le souci de faire au mieux pour l'intérêt supérieur de la Nation doit être critiqué sur ses méthodes.
Les grands dirigeants font peu cas d'exorcisme ou d'incantation avec des formules manichéennes faisant référence aux "forces du mal".
Les grands dirigeants s'en ouvrent au peuple, tranchent dans le vif et assument. Ils ne s'approprient pas les problèmes. Ils les mettent sur la table de sorte à les régler par des mécanismes réguliers, transparents et fédérateurs.
Kafando n'entrera pas dans l'histoire comme un grand dirigeant volontariste, rassembleur et courageux. Et cela se comprend aisément compte tenu des conditions dans lesquels il est arrivé au pouvoir complètement déconnecté de la réalité et de l'esprit de l'insurrection populaire.
Voici un pays qui n'a ni Ministre de la Défense, ni Ministre de la Sécurité à la veille de très importants scrutins électoraux. Personne de raisonnable ne peut se sentir rassuré de l'endossement par notre vieux retraité de telles charges.
Le président Kafando est non seulement un otage de luxe du RSP qui lui a foutu la frayeur de sa vie le 30 décembre 2014 lorsque les soldats du camp Naaba Koom sont venus chercher son premier ministre en pleine salle de conseil lui intimant l'ordre de rester assis. (Source : NAB http://www.burkinaonline.com/index2.php?var=10025)
Comprenez qu'à présent et jusqu'aux élections, le président Kafando est isolé au palais de Kosyam au milieu des services du RSP qui filtrent tout ce qui entre et ce qui sort : documents, visiteurs, appels, internet ...
Les communications de Kafando sont contrôlées par les services de renseignement du RSP et ses décisions seront forcement orientées.
Beaucoup se sont moqué de cette phrase de Kafando : "Nous venons de dénouer ainsi la crise la plus longue et la plus grave de notre histoire." Ils croient que Kafando voulait dramatiser en se donnant le beau rôle pour avoir résolu une crise particulièrement dangereuse.
Mais Kafando n'avait pas tort.
La crise a été longue car elle date du 30 octobre 2014.
La crise était grave parce que nous avons failli assister à la confrontation armée entre le RSP et des garnisons de l'intérieur du pays qui étaient préparées à descendre sur Ouaga au cas ou le RSP mettait à exécution son plan qui consistait à perpétrer un coup d’État dès le dimanche 28 juin dernier et à prendre le premier ministère et le CNT (le RSP occupe déjà la présidence).
Sans cette résistance venue de l'intérieur du pays motivée par la présence au CNT d'officiers appartenant à des régiments prêts à défendre leur chefs, la transition sous sa forme actuelle était bel et bien finie.
Et cette résistance a obligé le général Diendéré à ouvrir des négociations.
Voilà ce que le président Kafando n'a pas pu nous dire.
Voilà ce que le président Kafando affirme avoir épargné au Burkina.
A présent, il faut croire, espérer, souhaiter que "nous venons de dénouer ainsi la crise la plus longue et la plus grave de notre histoire."
Il faut croire le président sur parole même s'il n'a pas jugé utile de rendre public le rapport du Cadre de concertation de sages formalisé de façon permanente par un décret le 15 juillet dernier.
Comme dirait un cacique de l'ancien régime, "Blaise Compaoré lui au moins rendait toujours publics les rapports des commissions, comités et cadres qu'il instituait."
Même s'il se torchait avec par la suite.

22 juillet, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10207018944302142:0

mardi 21 juillet 2015

FACEBOOK N'EST PAS UNE JURIDICTION


Il me revient qu'une campagne de dénigrement est en cours contre tous ceux qui ont fait front pour s'opposer aux tentatives désespérées de restauration du système déchu le 31 octobre 2014.
En vue de contribuer à des débats apaisés et d'éviter à la majorité de subir l'expression de la haine et de la division prônées par un groupuscule d'individus, il sera désormais procédé au blocage et au retrait systématique et sans préavis de quiconque :
- Publie en commentaire des injures, de la diffamation ou des railleries.
- Publie en commentaire des accusations de corruption ou de compromission de personnes ou d'organisations SANS PREUVES ou sans les mettre au conditionnel.
Il n'est pas question de cautionner ici des attitudes que l'on n'est en droit de condamner dans la vie réelle.
Ceux qui ne partageraient pas cette approche, sont invités à se retirer ou se désabonner volontairement puisque Facebook leur en donne la possibilité.
Toutes mes excuses par avance pour les désagréments que cela pourrait causer à des esprits non avertis.
N.B. : Ceux qui détiendrait par devers eux des preuves de corruption des OSC et qui ne souhaiteraient pas pour des raisons de confidentialité les exposer ici, peuvent saisir directement les autorités compétentes (Police, gendarmerie, ASCE ...).

21 juillet, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10207012571822834?pnref=story

NOMINATION DE ZIDA COMME PREMIER MINISTRE : UN SECRET BIEN GARDÉ



Le 16 novembre 2014 en même temps que les différentes parties signaient la charte de la transition, il a été procédé secrètement à la signature d'un accord complémentaire décrivant la composition du gouvernement.
Selon ce document, ce sont les forces de défense et de sécurité qui ont eu la prérogative de désigner le premier ministre Zida que le président a nommé par la suite. Les autres parties devant simplement prendre acte.
Les 25 départements ministériels sont clairement détaillés dans cet accord signé par les autorités coutumières et religieuses, les partis politiques, les organisations de la société civile et les forces de défense et de sécurité. (la copie du document est disponible dans le numéro 81 du bimensuel Mutations à la page 11).
En conséquence, le chef de l’État Michel Kafando n'avait pas le droit de modifier la composition du gouvernement en ajoutant un département ministériel sans révision expresse de cet accord secret.
- Pourquoi les parties signataires n'ont-elles pas interpellé le président sur la violation de cet accord signé avant même que lui-même ne soit désigné pour diriger la transition?
- Pourquoi a-t-on caché au peuple l'existence d'un tel document?
- Existe-t-il d'autres document du même type qui scellerait par exemple un accord secret entre le président Kafando et le RSP qui l'engagerait à ne pas dissoudre le régiment eu égard aux annulations de nominations de responsables militaires à Kosyam en février dernier?

21 juillet, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207011369352773&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

dimanche 19 juillet 2015

RSP PRODUCTION PRÉSENTE ...

TRANSITION SAISON 1
ÉPISODE 9 EN COURS : LE SACRIFICE DU MINISTRE BARRY
A SUIVRE LES ÉPISODES 10, 11 ET 12
RÉALISATEUR ET SCÉNARISTE : GILBERT DIENDÉRÉ


19 juillet, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10206999929426782&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

samedi 18 juillet 2015

APRÈS SA MISE EN ACCUSATION, DJIBRIL BASSOLÉ SE FAIT PASSER POUR UNE VICTIME


Le tout puissant ministre des Affaires Étrangères du dernier gouvernement de Blaise Compaoré n'est pas content d'avoir été mis en accusation par le CNT et dénonce le "caractère fantaisiste du motif de cette mise en accusation."
Il parle de complot : "il s'agit d'une simple machination politico judiciaire visant à réaliser l'exclusion et la discrimination auxquelles la Transition tient tant!"
Il affirme que les Autorités de la Transition ont leurs candidats à eux qu'ils veulent faire passer à tout prix.
Il termine en promettant de se battre comme il l'a toujours fait "pour que les droits fondamentaux et les libertés démocratiques de tous les Burkinabés sans discrimination soient garantis."
C'est assez cynique venant d'un individu qui a tant servi le régime Compaoré :
• en faisant emprisonner de façon arbitraire des opposants politiques,
• en étouffant les procédures judiciaires dans l'affaire Norbert Zongo,
• en expulsant le représentant de Reporter sans frontières,
• en persécutant les membres du Collectif contre l'impunité,
• en ordonnant des exécutions extra judiciaires de présumés bandits dans les régions de l'Est et du Centre Est,
• en étant partie prenante du projet de révision de la constitution de Blaise Compaoré ...

18 juillet, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10206992722526614&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

FACEBOOK, POUR LE MEILLEUR ET LE PIRE ...



Il n'y a pas de vérités relatives, il n'y a que des vérités absolues telles :
- "la Vie",
- "la Mort",
- "l'homme retrouve son instinct de conservation lorsqu'il est confronté à la peur et en face de ses intérêts égoïstes"....
La route qui mène en l'enfer est ainsi pavée de bonnes intentions, demandez à ceux qui voulaient réviser la constitution le 30 octobre 2014, ils ne vous diront pas le contraire.
Prenez les publications et les commentaires sur Facebook avec la même prudence que vous observeriez avant de traverser une route fréquentée par des chauffards.
Parce que sur Facebook, on ne sait jamais exactement qui est qui, qui est où et qui fait quoi au moment des échanges.
L'idéal serait de prendre les précautions nécessaires pour configurer son compte de sorte à ce que nos publications ne soient pas publiques mais seulement visibles par une liste d'amis qu'on connait dans la vie réelle et même de restreindre les commentaires et les publications de ces amis sur son propre mur. Il serait sage également de mettre le moins possible d'informations personnelles.
Comme cela, on est sûr de ne pas se retrouver envahi par des invitations à des jeux débiles, des messages inbox indésirables, des tags compromettants ... et on est aussi plus ou moins protégé des pirates.
L'inconvénient (si ça en est) c'est la monotonie. On sera très peu populaire et on pourra difficilement interagir avec des inconnus.
Parce que, je répète, sur Facebook, on ne sait jamais exactement qui est qui, qui est où et qui fait quoi au moment où on échange avec lui.
- Derrière un profil arborant la photo d'une jolie jeune fille peut se cacher un "brouteur" expérimenté et sans scrupule.
- Derrière un profil arborant la photo de Thomas Sankara peut se cacher un dangereux réactionnaire pro Compaoré payé pour semer la haine et la division entre les insurgés sur les réseaux sociaux.
- Je connais un docteur en droit de 38 ans qui a gaspillé son temps à avancer des arguments de haute facture pour convaincre des contradicteurs parce qu'il ignorait qu'il avait affaire à des collégiens quoiqu'intelligents mais vraisemblablement dépassés par le sujet.
Seriez-vous prêts à tenir une conversation sérieuse face à face avec quelqu'un assis sur la cuvette du WC en train de déféquer? Non certainement. Alors imaginez-vous que votre interlocuteur sur Facebook puisse être dans une telle posture.
Lorsque quelqu'un vous insulte ou vous infantilise sur Facebook, ne piquez pas une crise hystérique. Gardez votre calme parce que vous ne pouvez pas savoir l'état mental, psychologique, moral d'un tel individu. Vous ne savez pas où et avec qui il se trouve. Vous ne savez pas qui lui a acheté sa tablette et qui lui offre des mégas de connexion. Vous ne pouvez pas connaitre ses motivations cachées.
Vous ne pouvez pas parce qu'on est sur facebook. Un grand bazar avec le pire et le meilleur.
Alors lorsque vous avez un profil public, attendez-vous à être vilipendé et trainé dans la boue surtout si vous avez des prises de position tranchées sur certains sujet à polémique.
Pour finir, je vous livre une anecdote :
Cela fait deux ans que j'ai masqué ma date de naissance sur facebook, conséquences : lorsque arrive mon anniversaire, aucun de mes milliers d'amis ne me souhaite joyeux anniversaire.
De quoi se poser beaucoup de question sur notre supposée ou prétendue popularité n'est ce pas?

18 juillet, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206989812413863:0

vendredi 17 juillet 2015

UN ANCIEN GÉNÉRAL CHEF D’ÉTAT MAJOR DU RÉGIME COMPAORÉ BIENTÔT DANS LE GOUVERNEMENT?



A l'issue de l'adresse à la nation du président Kafando, un célèbre journaliste extrêmement actif dans le soutien au RSP et au général Diendéré nous apprend que le général à la retraite Ibrahim Traoré va remplacer le colonel Barry au ministère de la Sécurité.
Le journaliste en question fait passer le général à la retraite comme un "homme rigoureux".
Nous avons le sentiment que la publication du journaliste n'a pour objet que de lancer un ballon d'essai et faire en sorte d'influencer le choix du président Kafando.
Ceux que le journaliste soutient ont en effet tout intérêt à voir un homme à eux intégrer le gouvernement à un poste aussi stratégique à l'approche des échéances électorales.
En effet, le général à la retraite Ibrahim Traoré est un homme-lige du système Compaoré. Ce général était chef d’État major général des armées en 1999 lorsqu'une mutinerie a éclaté au sein de l'armée.
Des militaires burkinabè avaient manifesté par une marche dans les rues de Ouagadougou pour revendiquer des arriérés de soldes après service rendu clandestinement au Liberia et aussi pour exiger la restitution de retenues suspectes effectuées sur leurs soldes. http://m.lefaso.net/spip.php?article4429
Le général à la retraite Ibrahim Traoré Rabi avait alors été relevé de ses fonctions et remplacé par le général Lougué. http://www.defense.gov.bf/index.php/armee/historique
Pour preuve de cette disgrâce qui l'a profondément affecté, ses derniers jours comme chef d’État major général des armées avaient été fort pénibles. Des coups de fils anonymes le menaçaient de mort quasi quotidiennement et dès l'annonce de son limogeage, les militaires qui prenaient la garde chez lui étaient partis sans dire au revoir convaincus qu'il avait dealé leur solde. C'est ça un "homme rigoureux"?
Plus tard, Ibrahim Traoré s'est retrouvé responsable du secrétariat général de la Défense au Premier ministère. Ce poste pour Ibrahim Traoré représentait dans ces conditions, une véritable planque. Il a été encore remplacé en 2004 par Lougué lui aussi précédemment tombé en disgrâce par accusation de coup d’État. http://archives.evenement-bf.net/pages/dossier_2_44.htm
Le général à la retraite Ibrahim Traoré a ensuite été nommé ambassadeur au Maroc en 2005 et remplacé en 2011, alors qu'il était doyen du corps diplomatique, par Boly Yero lui aussi tombé en disgrâce après les mutineries de 2011. http://cisab.org/index.php?page=info&article=2276
C'est cet ancien ministre, ancien chef d’état-major général des armées, ancien secrétaire général de la défense nationale à la primature, ancien conseiller spécial du président du Faso qui aura 67 ans le 30 août 2015 que les ennemis de la transition souhaitent voir installé comme ministre de la sécurité.
Le président Kafando, qui connait bien le général à la retraite Ibrahim Traoré pour l'avoir cotoyé en tant que membre du corps diplomatique va-t-il se laisser influencer pour un choix hasardeux?

17 juillet, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206979043824655:2

jeudi 16 juillet 2015

BLAISE COMPAORÉ ACCUSÉ DE HAUTE TRAHISON ET D'ATTENTAT A LA CONSTITUTION, MIS EN ACCUSATION PAR LE CNT

L'ANCIEN PRÉSIDENT A ÉTÉ RENVOYÉ DEVANT LA HAUTE COUR DE JUSTICE. RÉSOLUTION ADOPTÉE AVEC 3 ABSTENTIONS.
DES MINISTRES MEMBRES DU DERNIER GOUVERNEMENT DE BLAISE COMPAORÉ ONT ÉGALEMENT ÉTÉ MIS EN ACCUSATION PAR LE CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION.
FIN DE LA SESSION A 18h07.
*** ALEA JACTA EST ***
https://www.facebook.com/Cntbf/posts/455300517985491

16 juillet, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206979366272716?pnref=story

MANIPULATION DES JOURNALISTES POUR PROPAGER DES FAUSSES INFOS : YACOUBA LADJI BAMA EXPLIQUE COMMENT IL A FAILLI SE FAIRE AVOIR PAR UN MEMBRE DU PARTI POLITIQUE NAFA


Ladji Bama est le journaliste du journal "Le Reporter" à qui Le Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) a décerné "Le prix de la lutte anti-corruption" 2014 le 30 avril 2015. http://burkina24.com/…/ren-lac-le-prix-de-la-lutte-anticor…/
Sur sa page Facebook, Ladji Bama nous donne une anecdote sur une tentative de manipulation dont il a été victime.
"Tenez, voilà quelques semaines, au tout début de cette crise militaro-militaire ..., quelqu'un (... militant de NAFA) m'a contacté).
Il croit pouvoir me manipuler, en vue de relayer des rumeurs fantaisistes.
Il tente de me convaincre que le PM Yacouba Isaac Zida et le MATDS Auguste Denise Barry se sont rendus coupables de détournements de plusieurs milliards de nos francs. Il parle de "7 milliards détournés par Barry". Quant a Zida, me dit-il, personne ne peut situer le montant. "Les partenaires dont les USA sont au courant. Le RSP a les preuves. Soumane Touré qui est bien introduit a aussi quelques preuves concernant zida et les OSC..."
Et il finit en me promettant de m'apporter les fameuses, au cas je serais intéressé. ...
Cela fait 2 semaines bien sonnées que je relance en vain l'homme, pour qu'il me remette les fameuses preuves de ses assertions, afin que je puis faire un grand dossier ... que je mettrais à la UNE du Journal Le Reporter, ....
Depuis 2 semaines donc, dis-je, point de preuve ... https://www.facebook.com/ladjibama/posts/979714842050554?fref=nf

16 juillet, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206977488265767?pnref=story

INTOX ET DÉSINFORMATION !! CERTAINS JOURNAUX SONT MANIPULÉS PAR "LES AVENTURIERS MUS PAR LES FORCES DU MAL"



A leur insu, certains médias sont manipulés et utilisés pour propager des fausses informations qui servent les desseins de l'attelage CDP/RSP.
Tour à tour, Etienne Traoré de "Burkina Yirwa", Clément Sawadogo du MPP (https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1614321025507564&id=1404841496455519&fref=nf&pnref=story) et Bénéwendé S. SANKARA de l'UNIR/PS ont démenti les informations mensongères faisant état d'un accord entre militaires et partis politiques pour dissoudre le gouvernement.
L'UNIR/PS a même transmis un droit de réponse à l'Observateur Paalga avec ampliation au Conseil Supérieur de la Communication (CSC):
***** Vous écrivez que : « les hommes politiques ont décidé de s’aligner derrière l’armée, faisant savoir que si la hiérarchie militaire venait à retirer sa confiance à ZIDA et aux trois autres militaires du gouvernement, ils prendraient acte de cette décision.»

http://lobservateur.bf/…/4119-droit-de-reponse-l-unir-ps-ne… ******
L’UNIR/PS ne se reconnait pas du tout dans cette assertion car l’UNIR/PS ne s’aligne que sur les engagements qui ont été pris devant le peuple et la communauté internationale, lesquels sont fondés sur la Charte de la Transition et le consensus politique qui a prévalu entre les signataires. Les organes de la Transition, à savoir le Président de la Transition, le Premier Ministre, le Conseil National de la Transition et la Commission Nationale de la Réconciliation et des Réformes ont été installés sur cette base.»
Très vraisemblablement la désinformation de l'attelage CDP/RSP a pris des proportions inquiétantes au point d'être relayée par les médias internationaux.

Mais rassurez-vous, tout est faux, archi faux.
Par contre ce qui est certitude :
- L'attelage CDP/RSP n'a aucune preuve compromettante contre les ministres Zida et Barry parce que sinon ces preuves seraient déjà diffusées partout à échelle industrielle. D'ailleurs l'attelage CDP/RSP ne doit-il pas être le premier à rendre compte au peuple?
- Le président du Faso Kafando tiendra ferme comme il nous l'a rappelé : "J’ai le devoir et la ferme intention de conduire la Transition jusqu’à son terme."
- Le président du CNT, Chériff Sy est lui aussi déterminé : « ce n’est pas la fébrilité de nostalgiques néoconservateurs, ni l’excitation ou les manigances de velléitaires troublions, ni encore moins les hurlements de sycophantes grabataires qui amèneront le peuple à changer sa marche. Notre peuple s’est exprimé les 30 et 31 octobre 2014 et continue à s’exprimer pour conduire notre pays vers la renaissance démocratique qui commencera à partir du 11 octobre prochain »
- La haute cour de justice est en branle pour se mettre aux trousses des dirigeants de l'ancien régime.
- Le gouvernement ne sera pas dissout.
- Les élections auront bel et bien lieu le 11 octobre 2015 (http://burkina24.com/…/burkina-le-corps-electoral-convoque…/) sans les ministres et les députés du régime déchu parce que la « Cour de justice de la CEDEAO n’a pas invalidé l’article 25.4 de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance (CADEG) qui prescrit que « Les auteurs de changement anticonstitutionnel de gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique, ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur État » http://www.lefaso.net/spip.php?article65863

16 juillet, https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206976538922034

mercredi 15 juillet 2015

L'INSURRECTION EST UNE ILLUSION, ELLE N'A JAMAIS EU LIEU

FORTE MOBILISATION A L’AÉROPORT DE OUAGA POUR ACCUEILLIR LES AVOCATS DU CDP ET ALLIÉS RENTRÉS "VICTORIEUX" DE ABUJA APRÈS Y AVOIR COMBATTU LE NOUVEAU CODE ÉLECTORAL DU BURKINA DEVANT LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO.



Ils étaient tous là, souriants :
- Le CDP, représenté par son président, Komboigo Eddie et Achille Tapsoba ;
- Le RSR, représenté par son président, Kaboré René Emile ;
- L’UNDD, représenté par son président, Yaméogo Hermann ;
- Le RDF, représenté par son président, Yaméogo Salvador Maurice ;
- L’UBN,
- NAFA, représenté par son président, Ouédraogo Rasmané et Mamoudou H. DICKO
- L’UPR, représenté par son président, Coulibaly Toussaint Abel.
- L’autre Burkina, représenté par son président, Zoubga Alain


15 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206970660015065&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

mardi 14 juillet 2015

LA RECETTE INDIGESTE DU PRÉSIDENT KAFANDO


Voila comment tout a commencé : le 4 février 2015, le camp militaire RSP a exigé, sous la menace des armes, la démission du premier ministre Zida.
Le 30 juin 2015, le camp militaire RSP réintroduit son exigence, c'est à dire que le camp militaire RSP veut que le président Kafando, chef suprême des armées (cela dit en passant) se débarrasse sous la contrainte du premier ministre qu'il a lui même nommé en novembre 2014.
La crise s'aggrave au point que le président est sur le point de dissoudre son gouvernement. Mais juste à temps, des membres de la société civile le convainquent de suspendre sa "fatwa" présidentielle.
Le président, dans une totale confusion, entame alors des concertations et finit par faire comme Blaise Compaoré lorsqu'il est dos au mur c-à-d créer une commission.
L'Observateur N° 8912 du 14 juillet 2015, page 4 nous apprend que la hiérarchie militaire veut le départ des militaires du gouvernement et paradoxalement, cette même hiérarchie militaire s'insurge par la même occasion contre le nouveau statut des forces armées adopté par le CNT, que le président tarde à promulguer, lequel statut écarte les militaires de la politique. Bizarre !
L'observateur nous apprend également que les sages commis par Kafando ont rencontré hier soir les membres de l'ancien régime , Hermann Yameogo, Réné Emile Kaboré, Toussaint Abel coulibaly, Amadou Diomdioda Dicko et Achille Tapsoba (ceux-là même qui ont organisé une conference de presse pour exiger eux-aussi la dissolution du gouvernement et attaqué le code electoral devant la cour de justice de la CEDEAO).
Les sages ont aussi rencontré les membres de l'ex CFOP, Zephirin Diabré, Roch marc Christian Kaboré, Ablassé Ouedraogo et Philippe Ouedraogo.
Selon ce qui est dit, les hommes politiques seraient d'accord avec la hiérarchie militaire pour la dissolution du gouvernement.
Je n'invente rien, c'est écrit dans l'Observateur (qui coute 200F, excusez la digression).
Ce matin, les ministres Zida, Barry, Ba et Kabré auraient été entendus par les sages devant Kafando qui devra par la suite décider de leur sort.
Que de méli-mélo n'est ce pas?
Assurément, si le gouvernement est dissout, ne serait-il pas temps de déchirer la charte de la transition et d'aller faire allégeance au camp Naaga Koom 2, le repaire du RSP à Kosyam ?

14 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206966240624583&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

RESTAURATION DU SYSTÈME EN COURS ...



Qu'est ce que vous croyiez?
Qu'ils allaient s'asseoir tranquillement et accepter d'être jetés dans la poubelle de l'histoire?
Ils possèdent toujours la force économique grâce aux biens qu'ils ont accumulé des décennies durant en spoliant les burkinabè les plus vulnérables.
Ils ont toujours avec eux certains chefs coutumiers, hauts gradés de l'armée, opérateurs économiques, magistrats qui se sont tellement compromis qu'ils leur parait inimaginables de prospérer dans un monde débarrassé du "Système Compaoré".
Alors ne faisons pas l'erreur que eux ont commise et qui leur a été fatale : négliger et marginaliser l'adversaire, jouer les indolents face à la grogne populaire montante, se laisser surprendre par une insurrection et s'enfuir dans la précipitation.
CDP/NAFA/UBN/UPR/UNDD/RSP ont un plan de riposte qui a prévu de faire en sorte que ce qu'il s'est passé les 30 et 31 octobre 2014 soit interprété comme un changement violent, illégal et illégitime de gouvernement.
Bientôt nous les entendrons raconter que « le CDP a été victime d’injustice. La constitution permettait de modifier la constitution, ce sont plutôt les voyous de la société civile et de l’opposition qui ont réalisé un coup d’État, fait suspendre la constitution, fabriqué une charte sur mesure et maintenant ils veulent exclure une partie de la population ».
Exactement comme pressenti le 2 février 2015 : http://demain2015.blogspot.com/…/ce-nest-pas-le-moment-de-j…
Ils auraient même pu saisir la cour de justice de la CEDEAO sur la question. La cour leur aurait donné probablement raison. L’État burkinabè aurait sans doute été condamné à les dédommager pour les pertes subies au cours de l'insurrection populaire et ils auraient conservé leurs biens mal acquis.
Beaucoup d’entre vous se sont moqués de Soumane Touré lorsque le 23 décembre 2014, il affirmait : « Depuis le coup d’État du 1er novembre 2014, le Lt colonel ZIDA et toute sa clique toute la haute hiérarchie de l’Armée qui a accepté leur coup d’État qui a dissout l’Assemblée Nationale et suspendu la constitution, ont commis le grave crime d’atteinte à la constitution et doivent être jugés et punis. » … « Doivent être jugés et punis également leurs complices … tous les dirigeants des partis politiques affiliés au CFOP, … tous les dirigeants des organisations de la société civile … tous les membres des organes de la transition y compris tout le gouvernement … les membres du CNT… »
Eh bien nous y sommes.
L'entreprise de déstabilisation de la transition et de restauration de l'ordre ancien tourne à plein régime avec la complicité d'une justice infestée de juges corrompus.
Aucun dossier de justice pour les martyrs morts depuis 9 mois. Aucune inculpation des assassins.
Ils osent même suggérer que ceux qui ont perdu la vie sont majoritairement des pillards.
Le Balai Citoyen et tous ceux qui ont pris part à la chute du régime sont stigmatisés et diffamés.
Avec leurs milliards, comment ne sont-ils pas capables d'acheter des journalistes et des activistes de la toile pour distiller leurs théories nuisibles?
Ils intoxiquent et désinforment tandis que leur bras armé menace les journalistes.
Ils organisent de grandes messes politiques, distribuent des gadgets, de l'argent et organisent des campagnes médiatiques de propagande.
Ils agissent comme en territoire conquis.
Mais qu'est ce qu'ils croient?
Qu'ils pourront revenir tranquillement aux affaires?
Que les populations sont amnésiques et on oublié ce qu'ont commis des gens comme François Compaoré, Alizeta Ouedraogo, Gilbert Diendéré, Gilbert Noël Ouedraogo, Salia Sanou ... ?
C'est vrai que le quotidien des burkinabè n'est pas facile.
Mais c'est faux de croire que des foules regrettent le régime Compaoré.
Allez à Sankar Yaaré, ils vous diront.
Mais en attendant, il faut trouver le moyen de désinstaller complètement le "Système Compaoré".
Il faut à tout prix réinitialiser le Burkina à l'issue des élections du 11 octobre 2015.

14 juillet, https://web.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206958474430433:7

lundi 13 juillet 2015

CODE ÉLECTORAL : OUI, LE CDP ET SES ALLIES ONT GAGNÉ ON FAIT QUOI MAINTENANT ?


L’État burkinabè était opposé aux partis politiques de l'ancienne majorité :
- Le CDP, représenté par son président, Komboigo Wend-Venem Eddie Constance Hyacinthe ;
- Le RSR, représenté par son président, Kaboré René Emile ;
- L’UNDD, représenté par son président, Yaméogo Hermann ;
- Le RDF, représenté par son président, Yaméogo Salvador Maurice ;
- L’UBN, représenté par son président, Ouédraogo Yacouba ;
- NAFA, représenté par son président, Ouédraogo Rasmané ;
- L’UPR, représenté par son président, Coulibaly Toussaint Abel.
Et à des individus membres de ces formations politiques : Koné Léonce, Tapsoba Achille Marie Joseph, Sampebre Eugène Bruno, Sawadogo Moussa, Nignan Frédéric Daniel, Sankara Sidnoma, Yaméogo Noel, Daboue Badama, Dicko Amadou Diemdioda, Barry Yacouba, Traoré Amadou, Sanogo Issa et Kaboré Saïdou.
La cour a décrété que notre Code électoral tel que modifié par la loi n° 005-2015/CNT du 07 avril 2015 est une violation du droit de libre participation aux élections et la cour ordonne en conséquence à l’État du Burkina de lever tous les obstacles à une participation aux élections consécutifs à cette modification. https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206958474430433:2
On ne peut pas faire appel.
Maintenant on a le choix:
- Soit on fait comme si l'insurrection n'a jamais eu lieu, on accepte le verdict et tout le monde participe aux élections. Dans ce cas, il va falloir reporter les élections pour début 2016 et voter un nouveau code électoral.
- Soit on refuse de se conformer au jugement de la cour de la CEDEAO, on remet tous les dossiers entre les mains du conseil constitutionnel et on attend que la CEDEAO sanctionne éventuellement le Burkina Faso.
- Soit on active la haute cour de Justice pour qu'elle inculpe rapidement quelques individus qui seront ainsi exclues d'office de la compétition électorale. Toute personne condamnée ou en instance de jugement ne peut faire acte de candidature à une quelconque élection.
- Soit on contre attaque au niveau de la cour de l'Union Africaine (j'ai des doutes sur cette procédure).
Ce qui est sûr : LES PARTIS POLITIQUES VONT SORTIR DE LEUR LÉTHARGIE ET ENFIN OUVRIR LES YEUX SUR LES PÉRILS QUI GUETTENT LE BURKINA.

13 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206960156392481&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

DUEL ENTRE ZIDA ET DIENDÉRÉ



L'Observateur Paalga, révèle les coulisses de la médiation mise en place par le président Kafando pour résoudre le "conflit" entre le premier ministre Zida et ses anciens collaborateurs du RSP.
Selon l'édition du jour N° 8911 du quotidien, Zida aurait fait savoir aux médiateurs qu'il disposait au sein du RSP d'hommes fidèles farouchement opposés à sa démission.
Le général Gilbert Diendéré aurait alors répondu :
" Alors si tel est le cas, séance tenante, allons au camp Naaba Koom, vous et nous et nous verrons qui en ressortira vivant ".
Si ce que rapporte l'Observateur se vérifiait, le Burkina Faso serait le seul pays au monde où un officier de l'armée menace impunément le premier ministre en dehors d'un scenario de putsch.

13 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206958474430433&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

vendredi 10 juillet 2015

LE PRÉSIDENT A PARLÉ, LE PRÉSIDENT NOUS DIT QU'IL EST PRIS EN OTAGE.



Lisez entre les lignes :
"J’en appelle au sens des responsabilités de tous, afin que dans un sursaut patriotique, nous taisions nos rancœurs, nos intérêts égoïstes ; que nous transcendions nos divisions et nos incompréhensions, pour ne voir que l’intérêt général ; l’intérêt général aujourd’hui, c’est sauver le Burkina du désordre et du chaos.
Si malgré cet appel pressant, il se trouvait des AVENTURIERS, mus par les FORCES DU MAL, pour créer des troubles et le chaos, ils en répondront DEVANT L’HISTOIRE et évidemment, DEVANT LES JURIDICTIONS INTERNATIONALES." http://www.lefaso.net/spip.php?article65779

Trois observations à chaud :
- Le président ne nous rassure pas, il ne cherche pas à se mentir ni à nous mentir sur la gravité de la situation.
- Le président n'a pas foi en les juridictions nationales comme instruments pour châtier les "aventuriers, mus par les forces du mal, pour créer des troubles et le chaos". Le président parle du RSP dont il est l'otage et il prend la CPI à témoin.
- Le président semble lancer un appel au secours ... sauvez-moi du RSP ...
Dieu nous guide et nous protège !

10 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206940171612874&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&permPage=1

LE PRÉSIDENT KAFANDO A MIS EN GARDE LE GÉNÉRAL GILBERT DIENDÉRÉ

Dans son adresse à la Nation, le Président a évoqué les " aventuriers, mus par les FORCES DU MAL, pour créer des TROUBLES et le CHAOS, ils en répondront devant l'histoire et évidemment, devant les JURIDICTIONS INTERNATIONALES."
Le président a évoqué les juridictions internationales parce que le principal concerné n'est pas un citoyen ordinaire.
Le principal fauteur de trouble a un dossier pesant qui pourrait être transmis à la Cour Pénale Internationale pour des crimes commis en complicité avec Blaise Compaoré dans leurs "aventures" au Liberia et en Sierra Leone notamment.

Lire aussi son portait sur Jeune Afrique : http://www.jeuneafrique.com/…/arm-e-burkinab-gilbert-diend…/
" Le général Gilbert Diendéré, le chef d’état-major particulier du président, l’homme le plus puissant du Burkina Faso après Blaise Compaoré lui-même. En août 1983, quand Thomas Sankara a proclamé la révolution, ils étaient trois officiers à ses côtés : Blaise Compaoré, Jean-Baptiste Lingani et Henri Zongo. Diendéré était le cinquième homme. En retrait certes, mais déjà au coeur du système.
C’est lui qui dirige depuis trente ans les soldats d’élite du Burkina, le Régiment de la sécurité présidentielle (RSP). Mille hommes que le reste des troupes jalousent tant ils sont choyés ; cinq groupes de commandos formés aux situations les plus extrêmes dans le fameux Centre national d’entraînement commando (CNEC) de Pô. « Le RSP, c’est une armée parallèle, glisse un ministre aux compétences régaliennes. À eux seuls, les hommes de Diendéré pourraient mater le reste des troupes. Ils sont bien formés et très bien armés. »
Il sait tout, et c’est bien ce qui le rend « intouchable »
Tous ceux qui se sont attaqués à lui se sont brûlé les ailes. Le général Lougué, alors chef d’état-major, a tenté de réduire son poids en 2000 : il est aujourd’hui dans un placard à la primature. Même Hyacinthe Kafando, protégé de Compaoré depuis la rectification (la période qui a suivi la révolution, de 1987 à 1992), a échoué. Accusé d’avoir fomenté un coup d’État en 1996, il a disparu pendant cinq ans pour échapper à une arrestation certaine, avant de réapparaître en 2001. Il avait eu le malheur de comploter contre Diendéré.
Mais Diendéré, c’est aussi la mémoire du régime. À chacune des étapes qui ont marqué l’histoire récente du Burkina, « Gilbert » était là. C’est le cas en 1987. Le 15 octobre, Diendéré « supervise » l’arrestation de Sankara, qui tourne au bain de sang. ....."

11 juillet, https://web.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206942752437393?pnref=story
 

jeudi 9 juillet 2015

SANS COMMENTAIRES ...

9 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206933275800483&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

mercredi 8 juillet 2015

VOLTE FACE

8 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206927430294349&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

mardi 7 juillet 2015

L'ANCIEN RÉGIME EXIGE LA DÉMISSION DU PREMIER MINISTRE


Le CDP et ses alliés ont demandé mardi 7 juillet 2015 à Ouagadougou, au cours d'une conférence de presse, la démission du Premier ministre burkinabè Isaac Zida, comme l’a déjà exigé le Régiment de sécurité présidentielle (RSP)..
"Nous nous alignons sur cette position (...) de l’armée qui veut le départ
du Premier ministre Zida", a déclaré Me Hermann Yaméogo.
Le CDP a également été reçu par le président Kafando. A cette occasion, l'ex parti majoriraire n'a pas manqué de réclamer avec insistance la démission du premier ministre.

7 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206921315381480&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

LE CAS LENGHA




Lengha Fils, de son vrai nom, Harouna Dabré, est un compatriote qui vit au Canada. Anciennement cyber activiste qui a apporté sa part à la dénonciation du régime Compaoré, ex-militant actif de l'UPC, il semble aujourd'hui être passé avec armes et bagages du coté de ce qui reste de l'ancien régime. Il défend bec et ongles le maintien du RSP et déblatère inlassablement contre le nouveau code électoral qui écarte certains dignitaires du pouvoir déchu des élections
Il est ainsi devenu allié objectif de Mahamoudou Soulama, https://web.facebook.com/mahamoudou.soulama?fref=ts, qui vit hors du Burkina et son alter ego local Tassere Savadogo, https://web.facebook.com/tassere.savadogo.1?fref=ufi, tous deux membres de l'ADF/RDA et grands pourfendeurs de la transition.
Lengha Fils compte dans son cercle immédiat le Cibal Inbox, alias Serge Dao, chassé du Balai Citoyen en 2014 pour indiscipline caractérisée.
Il s'est construit un profil, Ouedraogo Duc, qu'il utilise pour attaquer ses adversaires de manière vile.
Lengha Fils s'assume en tant qu'ennemi juré des MPPistes, de Bénéwendé Sankara, du Balai Citoyen, du gouvernement de la transition et aujourd'hui il se permet de manquer de respect au président de la transition : "M’ba Michel comme l’appellent beaucoup de burkinabé, a toujours été un faire-valoir pour Zida et sa compagnie." https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1101133103236750&id=100000202124749
Beaucoup s'étonnent de ce retournement de veste de Lengha Fils, de ce grand écart entre ces anciennes convictions et sa nouvelle croisade réactionnaire.
Je suis comme les autres surpris par cette attitude de faire des publications essentiellement pour diffamer et salir les réputations sans jamais apporter le moindre début de preuve. C'est pour cette raison que je ne l'ai pas encore supprimé comme ami sur facebook.
Je ne comprend pas. Je n'ose pas croire qu'il a pris le chemin de Frankin Nyamsi ou encore Mamadou Djibo et qu'il aurait monnayé ses services à des forces rétrogrades, pour une cause perdue, à cause d'intérêts égoïstes.
Lorsque j'aurai compris, si j'ai tort, je m'excuserai.
Si mes soupçons se confirment, je l'accablerai davantage.
Quoiqu'il en soit, toute cette histoire est un vrai gâchis.

7 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206918039859594&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

lundi 6 juillet 2015

INTOX ET DÉSINFORMATION : NON ZIDA N'A PAS DÉMISSIONNÉ


Les ennemis d'une transition apaisée continuent leur entreprise de propagande éhontée :
Non, Zida n'a pas démissionné.
Non, Le ministre Barry n'a pas été mis aux arrêts, il s'occupe de la coordination de la sécurité des biens et de personnes en cette période trouble.
- Les militaires n'ont jamais demandé le départ de Zida et des ministres militaires du gouvernement.
- Les signataires de la charte sont contre tout chantage du RSP.
- La hiérarchie militaire n'approuve pas les méthodes du RSP. Les comploteurs au sein du RSP sont donc isolés et aux abois. Certains de leur leaders seraient même en train de se préparer pour fuir le pays.
Restez sereins et vigilants.
Le gouvernement ne sera pas dissout.
Les élections vont se tenir le 11 octobre 2015.
Blaise Compaoré ne sera plus jamais président de ce pays.
La machine de la propagande va tomber en panne d'elle même bientôt.
La justice est en marche et elle va rattraper certains officiers du RSP très prochainement.

6 juille, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206909008153807&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3
https://web.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206906648734823?pnref=story

dimanche 5 juillet 2015

LES PREMIERS SERONT LES DERNIERS ...


Ironie du sort.
Où en sommes-nous?
On dit que le Balai Citoyen est corrompu par Zida. D'ailleurs, tous les mouvements qui ont porté la contestation populaire qui a abouti à la chute du régime Compaoré mangent au râtelier de Zida et du ministre de l'administration territoriale Barry.
On dit que le Burkina est plus corrompu que du temps de l'ancien régime, la gouvernance économique est pire.
On dit que les ministres du gouvernement sont tous en train de se remplir les poches avant la fin de la transition. Beaucoup ont fait de fausses déclarations lors de la déclaration des biens et ont oublié qu'ils doivent leur poste au sacrifice des jeunes martyrs
On dit que le RSP est une force républicaine qui dénonce les détournements de fonds, la corruption et les projets de prolongation de la transition par des forces coalisées autour du premier ministre.
On dit beaucoup de choses. Mais à l'évidence, la panique gagne les rangs des vainqueurs d'hier.
Les activistes sont démoralisés par les menaces, intimidations et autres diffamations.
Beaucoup sont inquiets. Ils craignent pour leur vie. Certains commencent à raser les murs. Plusieurs ont prévu des plans de "se mettre à l'abri" en cas de chute du gouvernement.
Les militants des mouvements sociaux sont confus. La désillusion gagne les rangs. Les bagarres de chiffonniers pour intégrer le CNT ont terni l'image des leaders qui n'ont plus de prise avec le terrain. La mobilisation est devenue laborieuse.
Et le pire, Souleymane Ouedraogo est devenu un soutien inconditionnel du premier ministre Zida. C'est l'âme damnée chargée de la propagande pro-Zida. Il ne supporte pas la moindre critique émise à l'encontre des actions du premier ministre. Souleymane, celui qu'on applaudissait pour ses analyses pointues et ses prises de position courageuses face au régime déchu est accusé de partialité et ses publications suscitent des polémiques acerbes. Il est attaqué de toutes parts et devient de moins en moins crédible.
A-t-il reçu de l'argent, est-il payé pour cette basse besogne ou est-il simplement naïf et trop crédule?
Pourquoi Souleymane Ouedraogo est-il si aveugle face aux accusations accablantes confondant Zida et portées à bout de bras par le RSP, le Parangon de la vertu ?
Et aveu de culpabilité? Un gouvernement qui semble tétanisé et incapable de communiquer, de donner sa version.
Un gouvernement enfanté dans la douleur et porteur de tant d'espoirs.
Un gouvernement aujourd'hui pétrifié qui n'attend plus qu'on le ramasse pour le mettre dans la poubelle de l'histoire?
Ironie du sort.
Voilà où nous en sommes-nous ...

5 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206904869170335&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

samedi 4 juillet 2015

MICHEL KAFANDO NE PEUT PAS DISSOUDRE LE GOUVERNEMENT


Le président du Faso est pris entre le marteau du RSP et l'enclume du respect du calendrier électoral.
Des forces propagandistes ont entrepris un lobbying pour contraindre Michel Kafando à dissoudre le gouvernement. Ces forces ont fabriqué des tonnes de documents compromettant le premier ministre dans des affaires de corruption, détournement d'argent et volonté de prolonger la transition.
Le président est ébranlé dans ses convictions et pourrait ainsi demander à Zida de présenter sa démission. (Article 69 de la constitution : Toute vacance de poste du premier ministre met fin automatiquement aux fonctions des autres membres du gouvernement.)
Mais le président de Transition Michel Kafando n'a pas la possibilité de faire tomber son gouvernement aujourd'hui 4 juillet parce que simplement lui et le premier ministre Yacouba Isaac Zida effectueront une visite d’amitié et de travail du 5 au 7 juillet en Côte d’Ivoire. Il ne pourrait faire l'annonce que mercredi prochain de son retour d'Abidjan.
Mais une initiative de renvoi du gouvernement, organe de la transition, implique également l'accord de toutes les forces vives de la nation signataires de la charte de la transition. On connait déjà la position de principe des partis politiques et des OSC sur la question.
Aussi, comment raisonnablement dissoudre le gouvernement une fois de retour d'un pays dirigé par Alassane Ouattara, protecteur et soutien inconditionnel de l'ancien président Compaoré sans que l'opinion publique burkinabè n'y voit une main étrangère?
Et puis d'ailleurs comment dissoudre le gouvernement parce que tel est le souhait du RSP et avoir l'assurance que la prochaine exigence du RSP ne sera pas la démission pure et simple du président Kafando lui-même?
Alors, le président Michel Kafando a tout intérêt à s'occuper en priorité de signer un décret de cantonnement du RSP dans leur camp de "Naba Koom 2" jusqu'aux élections.
C'est plus simple à réaliser que d'emprunter les chemins tortueux menant à la chute d'un gouvernement que nous aurons du mal à recomposer.
Les élections, c'est dans 3 mois et demi.
Beaucoup de courage et d'esprit de discernement Monsieur le Président !

4 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206896494600976&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

vendredi 3 juillet 2015

THOMAS SANKARA : " L’ARMÉE NE DOIT PAS ÊTRE UN POIDS POUR LE PEUPLE "



Fini le temps où notre armée nationale se comportait tel un corps de mercenaires étrangers en territoire conquis ! ...
Armés de la formation politique et idéologique, nos soldats, nos sous-officiers et nos officiers cesseront d’être des criminels en puissance pour devenir des révolutionnaires conscients, étant au sein du peuple comme un poisson dans l’eau.
L’armée nationale populaire ne fera de place à aucun militaire qui méprise son peuple, le bafoue et le brutalise. Une armée du peuple au service du peuple, telle est la nouvelle armée que nous édifierons à la place de l’armée néo-coloniale, véritable instrument d’oppression et de répression aux mains de la bourgeoisie réactionnaire qui s’en sert pour dominer le peuple.
L’armée est une nécessité, un outil, un instrument contre toute sorte d’ennemis, qui peuvent eux aussi employer ces méthodes-là. Il faut leur opposer des professionnels, qui sachent lutter, se battre. Mais d’une part l’armée ne doit pas être un poids pour le peuple, sur le plan du budget, du soutien de l’entretien.
D’autre part, l’armée ne doit pas être un moyen de troubler et d’inquiéter les masses. Au contraire on doit les rassurer. ... C’est-à-dire que maintenant, le militaire ne doit plus se considérer comme un mercenaire, comme un salarié chargé d’exécuter des besognes, basses besognes, étranger au sein du peuple mais au contraire se sentir comme un élément du peuple, et à qui une mission particulière a été confiée.
Ceux qui sont les ennemis du peuple préfèrent s’appuyer sur une armée, donc sur un groupe d’hommes de la société qui consolide leur régime, leur pouvoir. ...
L’armée néo-coloniale qui faisait du militaire un privilégié de la société, cette armée-là est maintenant révolue. Et cela va jusqu’au combat contre l’élitisme. Nous sommes contre la formation élitiste du militaire qui a l’impression que son statut social le classe au-dessus du peuple. Nous sommes contre également les attitudes petites-bourgeoises de l’armée qui croit que le militaire doit être considéré, doit être mieux traité que les autres, et n’a pas les mêmes devoirs. Nous sommes contre cela.
Propos recueillis par Saïd Ould-Khelifa, Publié dans l’hebdomadaire Révolution N°196 du 2 décembre 1983 p. 58 à 61.
http://www.thomassankara.net/spip.php?article1116

3 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206891049584854&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3