"C'est pourquoi, vu les délais et le calendrier électoral actuel, nous exigeons la mise en œuvre ouverte et immédiate de l'arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO.
En d'autres termes nous n'admettrons aucune invalidation d'une quelconque candidature fondée sur les disposions de l'article 135 du code électoral adoptée le 7 Avril dernier, au mépris d'une décision de justice d'une juridiction supranationale intimant l'ordre à l'état burkinabé de lever tout obstacle à la libre participation de tout citoyen Burkinabé aux prochaines élections couplées.
Nous osons espérer que le chef de l'état tiendra parole et que l 'Etat burkinabé ne fera pas parjure de cet engagement pris par son premier magistrat. Le cas échéant, il assumera lui-même la responsabilité de toute situation engendrée par sa propre attitude devant Dieu, devant l 'Histoire et devant le Peuple burkinabè.
Au Conseil Constitutionnel investi par notre loi fondamentale pour résoudre les contentieux électoraux et faire respecter la Constitution et la Charte de la Transition, nous réitérons notre souhait de voir dire le droit en toute impartialité, équité transparence dans un esprit républicain.
Aussi nous mettons les juges constitutionnels en face de leur conscience et de leur responsabilité historique dans la préservation de l'unité nationale, la cohésion et la paix sociales ainsi que dans la sauvegarde de leur propre renommée.
Aucun motif politique fondé sur la sanction d'une opinion politique ne saurait être invoqué pour justifier une quelconque mise à l'écart d'un ou de plusieurs citoyens aux prochaines élections.
Nous appelons tous nos militants, nos sympathisants à rester vigilants et à se mobiliser dès à présent dans l'attente des résultats des délibérations du Conseil Constitutionnel pour la validation des candidatures électorales."
http://www.omegabf.net/
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