Comme sous la transition et comme pendant le putsch du général
Diendéré, des individus travaillent à la propagande pour semer la
confusion au sein de l'opinion publique.
Le document ci-joint
circule sur les réseaux sociaux comme étant un mandat d'arrêt officiel
lancé par les autorités burkinabè contre le chef d'Etat major Ivoirien.
Ce document est un faux qui vise à faire monter la tension entre populations de deux pays frères et amis.
Merci a tous de rester sereins, vigilants et de collaborer étroitement
avec les forces de défense et de sécurité pour que les ennemis du
Burkina soient mis hors d’état de nuire rapidement.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208278282744816&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater
samedi 23 janvier 2016
mercredi 20 janvier 2016
SORTIES MÉDIATIQUES DE NOSTALGIQUES DU RSP
Après Juliette Bonkoungou, 3ème Vice-président du bureau de l'Assemblée
nationale sur Radio Omega, après le professeur Abdoulaye Soma,
conseiller politique du Premier ministre de transition Isaac Zida et
actuel conseiller du nouveau Premier ministre Paul Kaba Thieba qui a
affirmé sur RFI que « le démantèlement du régiment de sécurité
présidentiel (RSP) a affaibli notre
dispositif sécuritaire », c'est au tour du général de corps d'armée
Emmanuel Beth, ancien Ambassadeur de France au Burkina de regretter la
dissolution du RSP dans une interview sur RFI aujourd’hui 20 Janvier
2016:
«Du temps du président Compaoré, il y avait en place un système de renseignement, d'information et de sécurité qui permettait d'anticiper sur ce genre d'événements (les attaques terroristes) ... il y avait de fait d'une part une bonne surveillance du territoire notamment des frontières et puis également une bonne coopération avec la France dans ce domaine, très efficace. »
«Dans la suite de la transition, on a assisté à des règlements de compte, des limogeages d'autorités militaires et ceci a pu provoquer une perte de capacités et le démantèlement du RSP a pu contribuer à ce qu'on a pu constater sur le terrain dans la nuit de vendredi à samedi. »
«... il est dommage d'avoir sacrifié des compétences et les capacités de cette unité de manière brutale. »
L'ancien ambassadeur confiera avoir eu un contact après les attentats avec Blaise Compaoré (sous le coup d’un mandat d’arrêt international) pour lui exprimer toute ses pensées.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208257387022436&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater
«Du temps du président Compaoré, il y avait en place un système de renseignement, d'information et de sécurité qui permettait d'anticiper sur ce genre d'événements (les attaques terroristes) ... il y avait de fait d'une part une bonne surveillance du territoire notamment des frontières et puis également une bonne coopération avec la France dans ce domaine, très efficace. »
«Dans la suite de la transition, on a assisté à des règlements de compte, des limogeages d'autorités militaires et ceci a pu provoquer une perte de capacités et le démantèlement du RSP a pu contribuer à ce qu'on a pu constater sur le terrain dans la nuit de vendredi à samedi. »
«... il est dommage d'avoir sacrifié des compétences et les capacités de cette unité de manière brutale. »
L'ancien ambassadeur confiera avoir eu un contact après les attentats avec Blaise Compaoré (sous le coup d’un mandat d’arrêt international) pour lui exprimer toute ses pensées.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208257387022436&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater
mardi 19 janvier 2016
JE DOIS CHANGER (1)
Ils ont réussi à me convaincre que mon pays est tellement pauvre qu'il n'est pas envisageable de vivre sans l'aide extérieur. Ce qui fait que si on arrive à survivre plus ou moins c'est grâce au Fonds Mondial, banque mondiale, FMI, Qatar Charity ... Comme si le Burkinabè était une charge pour l'humanité.
Malgré cela, je n'ai pas intérêt à tomber sérieusement malade parce que je risque soit de trépasser dans un couloir d'hôpital soit de m'en sortir complètement ruiné par les frais médicaux.
Malheureusement je n'ai pas réussi à éviter à mes enfants l'école publique sous paillote au milieu du quartier non loti avec des enseignants démotivés.
On ne peut pas dire que je suis un misérable mais quelques fois quand c'est dur, je vais m'aligner pour prendre les vivres du CONAGES.
Je mène ma petite vie loin des problèmes, je ne suis pas sorti le jour de l'insurrection (sauf pour aller ramasser un sac de riz), je suis resté chez moi durant le coup d’État du RSP, je n'ai pas voté le 29 novembre.
Les jours fastes, je ne peux m'empêcher d'aller m'asseoir au maquis savourer une bière, la musique à fond malgré le deuil national et le couvre feu qui me surprend toujours avant que je ne conclue avec la serveuse.
La vie est trop dure, l'argent est rare alors il faut le chercher en permanence et je suis pressé; Alors pas de temps à perdre à s'arrêter au feu rouge. Et là, téléphone au guidon de ma moto sans plaque qui fume, je n'ai plus peur, je me sens libre, fort, rapide, puissant. Gare au policier qui va me siffler.
Le 31 décembre à minuit, j'ai fait sauter des pétards juste pour me défouler. Histoire de bien commencer l'année. Quel mal y a-t-il à cela? C'est pas l'argent de quelqu'un.
Mais depuis que trois gamins pseudo djihadistes ont attaqué une avenue de Ouagadougou causant mort et désolation, je suis de plus en plus inquiet.
Je suis préoccupé parce que les perspectives économiques sont mauvaises. C'est en tout cas, ce qu'on ne cesse de raconter à la radio : les investisseurs étrangers risquent de plier bagage et les projets vont fermer, les mines vont licencier alors que je voulais justement déposer un dossier là bas.
Je m'inquiète, j'ai encore plus peur du lendemain. Déjà qu'avant je n'étais pas tranquille à cause de l'insécurité ambiante. J'avais peur de me faire braquer en rentrant tard chez moi, peur de voyager à cause des coupeurs de route, peur des cambrioleurs la nuit venue ...
Alors je prie pour ne pas me retrouver au mauvais moment au mauvais endroit et de prendre une balle perdue, je prie pour que les gangsters visitent la maison de mon voisin plutôt que la mienne ...
Ce n'est pas simple de vivre dans cette insécurité sociale permanente, cette peur de manquer à tout moment d'argent, de nourriture, de carburant ...
Mais les choses changent, le président a changé, le gouvernement a changé.
Ma vie va-t-elle changer? en mieux, en pire?
D'ailleurs les choses peuvent-elles être pire?
(A suivre ...)
https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10208250376127168
MANDAT D’ARRÊT CONTRE SORO GUILLAUME : LE PRESIDENT IVOIRIEN DRAMANE OUATTARA SOUHAITE RÉGLER L'AFFAIRE A L'AMIABLE
Communiqué de la présidence de la république de cote d'ivoire :
" La République de Côte d'Ivoire a reçu, d'Interpol Côte d'Ivoire, un mandat d’arrêt international, transmis par Interpol Burkina Faso, à l’encontre de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire.
La Présidence de la République de Côte d'Ivoire s'étonne que ce document, qui vise le Président de la deuxième Institution de la République de Côte d'Ivoire, ait été émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière.
Au regard des liens séculaires d'amitié et de fraternité qui unissent nos deux pays et nos deux peuples, la République de Côte d'Ivoire, tient à réaffirmer sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords qui nous lient, afin d'éviter tout différend entre nos deux États. "
Fait à Abidjan, le 18 janvier 2016
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208248322155820&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater
" La République de Côte d'Ivoire a reçu, d'Interpol Côte d'Ivoire, un mandat d’arrêt international, transmis par Interpol Burkina Faso, à l’encontre de Monsieur Guillaume Kigbafori Soro, Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire.
La Présidence de la République de Côte d'Ivoire s'étonne que ce document, qui vise le Président de la deuxième Institution de la République de Côte d'Ivoire, ait été émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière.
Au regard des liens séculaires d'amitié et de fraternité qui unissent nos deux pays et nos deux peuples, la République de Côte d'Ivoire, tient à réaffirmer sa ferme volonté de régler cette question par la voie diplomatique dans le respect des accords qui nous lient, afin d'éviter tout différend entre nos deux États. "
Fait à Abidjan, le 18 janvier 2016
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208248322155820&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater
dimanche 3 janvier 2016
NAB, NATAMA ET MOI
Le 14
octobre 2015, dans un article publié sur son blog, le journaliste Newton Ahmed
Barry (NAB) affirmait que "Basic Soul s’octroie des droits et se croit
tout permis. Il désigne à la vindicte populaire qui il veut. Il aiguillonne les
vandales vers les domiciles de ceux qu’il désigne comme « ennemi de la
transition ou en train de comploter contre la transition » ; " Basic Soul a une attitude et un comportement inacceptable et qu’on ne
peut pas tolérer au risque « d’entériner sous la transition aussi des
privilèges de l’ancien régime ". Partant de là, NAB sollicitait des
poursuites contre moi.
Chose qu'il réaffirmera le 12 décembre 2015 dans une
sous-chronique intitulée "les décorations « coura-coura » du Faso".
Le
journaliste de l'hebdomadaire l'Evènement assurait que je n'ai fait qu’animer
une page de haine contre tous ceux qui ne pensaient pas comme moi et que je me
suis particulièrement illustré par un "appel au crime contre Jean Baptiste
Natama, dont une partie de la maison a été incendiée"
NAB
s'indignait du fait que la république m'ait attribuée une médaille "surtout
quand il est sous le coup d’une procédure de justice. Il n’est pas possible de
laisser Basic Soul impuni. Ce qu’il a fait est très grave. Il ne peut pas y
échapper. La justice ne peut pas laisser faire sans se décrédibiliser."
Voici les sérieuses
accusations auxquelles je fais face de la part de NAB et de quelques autres
partisans de Jean Baptiste Natama, candidat malheureux à la présidentielle de
2015. Je n'y avais jamais répondu publiquement pour me disculper parce que :
1 - Je
croyais qu'une telle procédure judiciaire était effectivement en cours et j'attendais
donc d'être interpellé d'un moment à l'autre;
2 - Je
voulais éviter une escalade inutile et des déballages qui n'auraient pu être que
préjudiciables à la bonne tenue de la campagne électorale de Natama;
3 - Je me
doutais qu'y répondre sous la transition pouvait laisser croire que je
bénéficiais effectivement d'une protection et d'une impunité de la part des
autorités de la transition.
A présent que la transition est derrière nous et que les soutiens que l'on me prêtent ne sont plus aux affaires, je m'en vais rétablir un certain nombre de vérités. Mais avant, j'aimerais signifier que j'ai été réellement peiné du vandalisme perpétré contre le domicile de Natama et que je désapprouverai en tout temps et tout lieu ce genre d'acte attentatoire à la sécurité des biens et des personnes.
Ceci dit, je
me permets un certain nombre de rappels nécessaires pour édifier le lecteur
avant d'en venir aux "charges retenues contre moi" par mes
contempteurs.
Jean-Baptiste
Natama, né le 30 août 1964, est un officier de l'armée burkinabè qui, pour des
raisons obscures, a été radié de l’armée en 1990. Par la suite en 2008, le
président Compaoré a signé un décret n°2008-141/PRES/PM/DEF reconstituant sa
carrière et il est passé ainsi de sous-lieutenant directement à
Lieutenant-colonel. Il continuera d'exercer dans l'armée jusqu'à obtenir le grade de
Colonel.
Actif dans
l'administration civile, il assure de 2002 à 2004 la fonction de conseiller technique
au Ministère des
Affaires Étrangères puis de 2006 à 2013, il dirige le Mécanisme africain
d’évaluation par les pairs (MAEP) rattaché à la présidence du Faso. Le 15
octobre 2012, le colonel Natama est nommé Directeur de cabinet de la Présidence
de la Commission de l’Union africaine à Addis-Abeba.
Ce parcours
professionnel certes brillant est toutefois en porte-à-faux avec les propos que
le colonel Natama a tenu d'une part le 23 juin 2015 : "Blaise Compaoré a
été victime d’un aveuglement que j’ai toujours combattu. ... Mon opposition et
ma résistance ont commencé dès le 15 octobre 1987".
http://lepays.bf/jean-baptiste-natama-candidat-a-la-presidentielle-blaise-compaore-a-ete-victime-dun-aveuglement-que-jai-toujours-combattu/
Et d'autre
part le 18 août 2015 : "Aucun de ceux qui promettent monts et merveilles
au peuple aujourd'hui n'a démissionné pour protester contre les crimes
politiques et économiques qui étaient commis."
http://www.natama2015.com/pour-le-changement-et-la-renaissance-du-faso/
Par ailleurs,
quelques incohérences sont notables dans sa biographie officielle lorsque par
exemple il apparait qu'il a été, à 19 ans, membre du Conseil national de la
révolution dirigé par Thomas Sankara.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Natama
Anticipant
l'après 2015, le colonel Natama a suscité la création de la Convergence
citoyenne pour la renaissance du Faso (CCR-Faso) née le 27 avril 2014 avec
comme coordonnateur national Ben Youssouf Minoungou.
http://www.burkina24.com/2014/05/17/la-convergence-citoyenne-pour-la-renaissance-du-faso-a-la-reconquete-des-valeurs-morales/
Dans la même
lancée un groupe de jeunes actifs sur les réseaux sociaux créé une page
Facebook «2015: Jean-Baptiste Toubo
Tanam Natama, ton peuple te réclame». Faussement surpris par l’ampleur de
l’engouement suscité autour de sa personne Natama dira être en attente de faire
connaissance avec les initiateurs de cet appel.
http://www.burkina24.com/2014/01/08/jean-baptiste-natama-candidat-en-2015-jen-ai-le-dr
Puis vint l'insurrection. Quelques temps après la chute de l'Assemblée Nationale le 30 octobre 2014, certains insurgés sur place à Ouaga, reçurent des appels téléphoniques de Natama désirant s'enquérir de la situation et informer de sa volonté de rentrer au pays. Une attitude que beaucoup ont jugée opportuniste d'autant plus que Natama s'inscrivait d'office dans une logique de prendre la tête de la transition et avait engagé d'ores et déjà des démarches dans ce sens.
Il a ainsi rencontré un colonel du cercle de Zida pour plaider sa cause auprès des militaires. Ce dernier lui aurait opposé une fin de non recevoir de même qu'un jeune président de parti politique qu'il a rencontré pour plaider au niveau de l'ex CFOP. La classe politique pouvait difficilement adouber quelqu'un qui n'avait jusque là montré le moindre signe de soutien à la vague de contestation contre la mise en place du sénat et ensuite contre le projet de modification de l'article 37. Pendant son exercice à la présidence de l'Union Africaine, plusieurs leaders de l'opposition se souviennent que Natama n'a pas été particulièrement coopératif quant aux demandes d'audience du CFOP et ses louvoiements sur le dossier du changement anticonstitutionnel en préparation par Blaise Compaoré.
Natama a
donc revu sa stratégie en suscitant la création d'un parti politique pour
porter sa candidature à l’élection présidentielle de 2015. C'est ainsi que la Convergence
patriotique pour la renaissance / Mouvement progressiste (CRP/MP) a été créée
le 17 janvier 2015 et a obtenu son récépissé le 16 avril. alheureusement,
environ deux semaines plus tard, le 4 mai 2015, 7 militants dont le secrétaire
national, Amadou Tapsoba ont démissionné du parti pour protester, selon eux, contre
ses accointances avec l’ex-majorité et l’ambition de vouloir perturber la transition.
« Nous
avons quitté le parti parce qu’il est de connivence avec l’ancien régime. (…).
« Notre Secrétariat exécutif national est une poubelle qui a accueilli des
gens du régime déchu.» Les démissionnaires reprochaient au parti d'entretenir une
accointance avec la NAFA, le CDP, l’ADF/RDA et des réseaux de Blaise Compaoré.
Pour eux, il est inconcevable qu’un parti d’obédience sankariste entretienne de
tels liens.
http://lefaso.net/spip.php?article64550
La situation
se serait détériorée davantage au moment des discussions sur le projet de loi
portant modification du Code électoral et selon le secrétaire national : « Certaines
personnes de notre parti se sont associées à des jeunes de la NAFA et du CDP,
le 7 avril, jour du vote pour dire non au vote. » Ces jeunes de la CRP/MP
auraient notamment distribué des tracts et manifesté devant le Conseil national
de la transition.
http://www.burkina24.com/2015/05/04/burkina-jean-baptiste-natama-perd-du-soutien/
La CRP/MP fera
parler d'elle de nouveau lorsqu'elle se retirera de la convention des sankaristes
le jour même du démarrage des travaux le 16 mai 2015 parce que Natama n'avait
pas été désigné candidat unique pour la présidentielle. Selon Palé Suzanne, deuxième
secrétaire, « Quand on allait à cette convention, il était convenu dans
les coulisses que c’était notre candidat Jean-Baptiste Natama qui allait être
retenu.»
http://www.burkina24.com/2015/05/17/convention-des-partis-sankaristes-la-cprmp-de-natama-fait-defection/
N'empêche, le
colonel Natama se repliera sur la CRP/MP en répondant à l'appel du parti au cours
de la rentrée politique du Collectif Natama 2015 le 6 juin 2015 : «Oui, me
voici avec vous, à vos côtés! Et je vous affirme mon engagement ferme et sans
faille».
Pourtant
Natama fera cavalier seul pour les élections en se déclarant candidat indépendant.
Les prétendants du parti pour les législatives connaitront alors une cuisante débâcle
électorale.
Le décor ainsi planté, venons-en à mon apparition dans tout cet imbroglio.
Le 16 septembre 2015, jour du
putsch du général Diendéré, le colonel Natama publie ce message fort intrigant
: «Les autorités de la transition par leur compromission et tricherie face aux
principes de justice et de neutralité ont mis en péril le Burkina Faso ... une
fraude électorale était en préparation dans les état-major de certains partis
politiques».
http://ouaga24.com/crise-au-burkina-les-autorites-de-la-transition-ont-mis-en-peril-le-burkina-faso-natama/
M'étant
personnellement inscrit dans la résistance contre le coup de force, mon sang
n'a fait qu'un tour surtout que ce que je lisais ressemblait fortement au
contenu des communiqués du Conseil National pour la Démocratie (CND): « Le
régime de transition s’est progressivement écarté des objectifs de refondation
d’une démocratie consensuelle » ... « La récente découverte d’une tentative de
fraude ... nous amène à avoir des doutes sérieux sur la fiabilité du
fichier électoral de notre pays. »
http://www.fasozine.com/cnd-13-partis-en-soutien/
Je me souvins
également de la déclaration du colonel Natama le 23 juillet 2015 : «Le RSP est
un corps d'élite comme il en existe dans tous les pays du monde. ... Dans
l'intérêt de la paix, de la sécurité et de la stabilité nationale, il convient
donc de maintenir ce corps .... ».
http://mutationsbf.net/index.php/interviews/310-je-ne-suis-pas-candidat-des-multinationales-jean-baptiste-natama-candidat-a-la-presidentielle-de-2015
Et c'est en
ce moment sans doute que je commis un impair en relayant sur ma page facebook une
information faisant état de connivence entre le colonel Natama et le général
Diendéré au point que ce dernier l'aurait retenu pour faire partie de son
gouvernement de putschistes. J'ai partagé l'information de bonne foi pensant
contribuer à éclairer l'opinion quant aux soutiens réels sur lesquels nous
pouvions compter dans un contexte ou les balles assassines de l'ex RSP fauchaient
régulièrement les résistants.
Mon alerte
sur le colonel Natama n'avait nullement pour objectif d'appeler au saccage de son
domicile et je défie quiconque d'exhiber un document allant dans ce sens. D'ailleurs
plusieurs autres attaques ont visé les domiciles de Diendéré, Salif Diallo,
Léonce Koné, Simon Compaoré, le studio de Smockey ... Le colonel Natama a été
la seule personne qui a vu des éléments du RSP aller sécuriser les accès à son domicile afin de limiter la propagation du feu
selon ses propres propos rapportés dans L'Observateur Paalga.
Le rapport d'enquête
sur le putsch a mis en cause des complices tapis un peu partout y compris au
gouvernement (colonel Sidi Paré), dans la presse (Damiss de l'Observateur et Caroline
de BF1), l'armée (général Bassolé, colonel Bamba), le milieu des affaires (Kone Sangoussi, PCA
de Atlantique Banque et Karim Traoré de Perfectum Afrique), le milieu
judiciaire (Mamadou Traoré, bâtonnier de l'ordre des avocats), et évidemment le
milieu politique avec le contingent le plus élevé. Le colonel Natama n'a fort
heureusement pas été cité dans ce
rapport et c'est tout à son honneur.
Pour finir,
j'aimerais rassurer tout un chacun que contrairement aux allégations de Newton
Ahmed Barry, je n'ai jamais désigné quiconque à la vindicte populaire. Je n'ai
jamais aiguillonné des vandales vers le domicile de personne. Je n'ai jamais animé
une page de haine.
Par conséquent, je ne fais l'objet d'aucune procédure judiciaire; Peu importe les
invectives de NAB qui estime qu'il n'est pas possible de me laisser impuni et
que je ne saurais échapper à la justice au risque que celle-ci se décrédibilise.
Voilà, point barre.
https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10208147153746673&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater
https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10208147153746673&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater
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