Après Juliette Bonkoungou, 3ème Vice-président du bureau de l'Assemblée
nationale sur Radio Omega, après le professeur Abdoulaye Soma,
conseiller politique du Premier ministre de transition Isaac Zida et
actuel conseiller du nouveau Premier ministre Paul Kaba Thieba qui a
affirmé sur RFI que « le démantèlement du régiment de sécurité
présidentiel (RSP) a affaibli notre
dispositif sécuritaire », c'est au tour du général de corps d'armée
Emmanuel Beth, ancien Ambassadeur de France au Burkina de regretter la
dissolution du RSP dans une interview sur RFI aujourd’hui 20 Janvier
2016:
«Du temps du président Compaoré, il y avait en place un
système de renseignement, d'information et de sécurité qui permettait
d'anticiper sur ce genre d'événements (les attaques terroristes) ... il y
avait de fait d'une part une bonne surveillance du territoire notamment
des frontières et puis également une bonne coopération avec la France
dans ce domaine, très efficace. »
«Dans la suite de la
transition, on a assisté à des règlements de compte, des limogeages
d'autorités militaires et ceci a pu provoquer une perte de capacités et
le démantèlement du RSP a pu contribuer à ce qu'on a pu constater sur le
terrain dans la nuit de vendredi à samedi. »
«... il est dommage d'avoir sacrifié des compétences et les capacités de cette unité de manière brutale. »
L'ancien ambassadeur confiera avoir eu un contact après les attentats
avec Blaise Compaoré (sous le coup d’un mandat d’arrêt international)
pour lui exprimer toute ses pensées.
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