mercredi 24 février 2016
LE RÈGNE DU NÉPOTISME EN AFRIQUE
Le népotisme est la tendance de certains dirigeants à favoriser l'ascension de membres de leur famille ou de leur entourage dans la hiérarchie, indépendamment de leur compétences et au détriment du mérite et de l'intérêt général.
Le régime déchu en 2014 au Burkina avait fait la part belle à plusieurs des proches, petit-frère, épouse, belle-mère du petit-frère, cousins ... de l'ancien président Blaise Compaoré. Ce clan s'étaient ainsi accaparés plusieurs postes politiques et plusieurs pans de l'économie.
vendredi 19 février 2016
LA LOGIQUE DES KOGLWEOGO
L’État de droit a ses exigences qui ne sont pas partagées par la majorité des burkinabè si l'on s'en tient au résultat d'un sondage réalisé sur la page Facebook de Lefaso : 82.88 % sont favorables aux Koglweogo et seulement 14.82 % sont contre.
Cela signifie que ceux qui sont pour cautionnent du même coup les milices privées armées, la justice populaire, les tortures et les exécutions publiques de voleurs de bétails comme cela a été le cas à Sapouy.
jeudi 18 février 2016
ARMÉES DE KOGLWEOGO A SAPOUY
Abdou Kocty, commissaire divisionnaire de police et directeur régional de la police nationale du centre ouest a effectué le déplacement à Sapouy. Il nous relate les faits.
« Concernant les évènements qui se sont passés à Sapouy, il s’agit d’une affaire de vol de bœuf qui a été portée devant les Koglweogo de Sapouy, lesquels ont eu à interpellés deux personnes. Dans le traitement de cette affaire, malheureusement, une personne a perdu la vie.
mercredi 17 février 2016
LE GOUVERNEMENT VA AGIR POUR EMPÊCHER LES KOGLWEOGO DE DEVENIR DES MILICES INCONTRÔLABLES, FOI DE SIMON COMPAORÉ
Hier 16 février, le ministre Simon Compaoré a affirmé qu'au sujet des
Koglweogo, la position du gouvernement est « claire comme de l’eau de
roche » :
Les Koglwéogo sont ainsi tenus de respecter la loi et la première recommandation est de leur indiquer la nécessité d’une reconnaissance légale, notamment à travers la délivrance d’un récépissé.
Ensuite, il leur a signifié qu’ils n'ont AUCUNE COMPÉTENCE POUR MAINTENIR EN DÉTENTION OU JUGER DES PERSONNES SUSPECTÉES.
Les Koglwéogo sont ainsi tenus de respecter la loi et la première recommandation est de leur indiquer la nécessité d’une reconnaissance légale, notamment à travers la délivrance d’un récépissé.
Ensuite, il leur a signifié qu’ils n'ont AUCUNE COMPÉTENCE POUR MAINTENIR EN DÉTENTION OU JUGER DES PERSONNES SUSPECTÉES.
vendredi 12 février 2016
COMMUNIQUÉ DU GOUVERNEMENT SUR LES KOGLWEOGO
Extraits :
"Cependant, de graves dérives ont aussi été notées quant aux atteintes aux droits humains et à la pratique d’actes illégaux de police judiciaire. ...
Les participants réaffirment la responsabilité exclusive de l’État à assurer la sécurité des populations."
lundi 8 février 2016
LE PHÉNOMÈNE KOGLWEOGO
Face à la criminalité grandissante surtout en zone rurale, des milices se sont constituées pour l'auto défense et ont pris le nom de Koglweogo.
Pour les partisans des Koglweogo, ces regroupements ont montré leur efficacité face au banditisme alors il faut les légaliser, les encadrer, voir les employer pour créer des emplois à la manière des CDR. Certains Koglweogo ont même des profils Facebook où on voit les scènes d'exhibition de prétendus délinquants: https://www.facebook.com/photo.php?fbid=141550566228437&set=a.112651525785008.1073741825.100011204825709&type=3&theater
Pour les détracteurs, les Koglweogo ont institué une justice privée,
une justice parallèle qui fait de la police judiciaire, des poursuites,
des jugements et des détentions pénitentiaires, le tout sur la base de
lois inventées pour la circonstance. De telles structures sont illégales
par nature et leur action violent la constitution, les lois et
règlements.
LE BALAI CITOYEN DIT NON AUX PRESSIONS SUR LES JUGES D’INSTRUCTION.
Dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat de Gilbert Diendéré et de l’ex-Régiment de Sécurité présidentielle (RSP), le juge d’instruction du Tribunal militaire de Ouagadougou a lancé un mandat d’arrêt international le 8 janvier dernier contre monsieur Guillaume Soro, citoyen ivoirien. Ce mandat d’arrêt s’inscrit donc dans une procédure judiciaire en cours. Il concerne une affaire d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de crime contre l’humanité, d’assassinats de Burkinabè et de destructions aggravées de biens publics et privés. Le Juge souhaite entendre Guillaume Soro sur son implication présumée dans cette entreprise funeste de déstabilisation du Burkina Faso. Depuis lors, c’est un incompréhensible branle-bas au sommet de l’Etat ivoirien avec le président Alassane Ouattara en personne à la manœuvre.
LES SYNDICATS DES MAGISTRATS EXIGENT LE DEMANTELEMENT DES KOGLWEOGO
Le comité intersyndical des magistrats a suivi avec une attention particulière l’actualité de ces derniers temps et deux éléments majeurs appellent une certaine analyse de sa part :
- la volonté de l’exécutif de régler par voie diplomatique une affaire pendante devant la justice ;
- la naissance de structures parallèles de justice dénommées « Kolgweogo » et le souhait du politique de les reconnaître.
samedi 6 février 2016
AFFAIRE SORO : L'ÉTAT DE DROIT EN ÉCHEC DE TÉLÉCHARGEMENT AU BURKINA ?
Le journaliste-reporter, rédacteur en Chef à Le Reporter nous apprend que les nouvelles autorités du Burkina Faso essaient de faire lever le mandat d'arrêt contre l'ex chef rebelle ivoirien Soro Guillaume et que "face au refus du juge d'instruction, c'est le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire qui est passé a la manœuvre à présent.
Le commissaire du gouvernement aurait saisi la Chambre de contrôle du Tribunal d'une requête aux fins de la levée du mandat d'arrêt. Mais la chambre lui aurait signifié une fin de non recevoir.
Toutefois, l'homme ne s'est pas arrêté la. Il aurait saisi la Cour de cassation d'un pourvoi. Cette haute juridiction cautionnera-t-elle la forfaiture?"
Avec l'affaire
des Koglweogo, on veut nous convaincre que les forces de sécurité ne
suffisent pas et que des milices sont nécessaires.
A présent avec cette immixtion de l’exécutif dans le judiciaire, on va finir par nous convaincre que la justice ne se suffit pas à elle-même et que c'est la loi du plus fort qui prime.
Est-ce une démocratie de façade qu'on est en train de nous construire au Burkina?
https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10208374554431548
A présent avec cette immixtion de l’exécutif dans le judiciaire, on va finir par nous convaincre que la justice ne se suffit pas à elle-même et que c'est la loi du plus fort qui prime.
Est-ce une démocratie de façade qu'on est en train de nous construire au Burkina?
https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10208374554431548
jeudi 4 février 2016
LES MILICES KOGLWEOGO BIENTÔT LÉGALISÉES AU BURKINA : L’ÉTAT DE DROIT VA DEVOIR PATIENTER ...
Simon Compaoré, ministre de l’Administration territoriale, de la
décentralisation et de la sécurité intérieure a rencontré les
journalistes pour échanger sur les questions sécuritaires ce jeudi 4
février 2016.
A propos des milices Koglweogo, le ministre a estimé que ce sont des « initiatives intéressantes, mais qu’il faut canaliser, contrôler, former, suivre etc. ». « il faut que ces associations soient reconnues ». Après leur reconnaissance, précise Simon Compaoré, il faut leur assigner des droits et des devoirs et dans cette lancée, une rencontre est prévue avec ces associations.
http://www.burkina24.com/ 2016/02/04/ securite-simon-compaore-pou r-la-reconnaissance-des-ko glweogo/
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208362330525958&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater
A propos des milices Koglweogo, le ministre a estimé que ce sont des « initiatives intéressantes, mais qu’il faut canaliser, contrôler, former, suivre etc. ». « il faut que ces associations soient reconnues ». Après leur reconnaissance, précise Simon Compaoré, il faut leur assigner des droits et des devoirs et dans cette lancée, une rencontre est prévue avec ces associations.
http://www.burkina24.com/
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10208362330525958&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater
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