• Le 5 janvier, des ex caciques du pouvoir, barons, cadres, militants frustrés et revanchards démissionnent du CDP, retournent leur veste et passent à l’opposition.
• Le 7 janvier, une délégation ivoirienne, conduite par le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, vient en urgence rencontrer le président Blaise Compaoré à la Présidence du Faso.
• Le 11 janvier, la FEDAP/BC organise un meeting de soutien à la candidature de Blaise Compaoré en 2015.
• Le 13 janvier, le Larlé Naaba Tigré démissionne de la FEDAP/BC
• Le 17 janvier, Blaise Compaoré se fait lire une déclaration de loyauté des Forces armées.
• Le 18 janvier, l’opposition politique arrive à mobiliser dans les rues du Burkina Faso pas moins de 500 000 marcheurs.
• Le 20 janvier, Djibrill Bassolé est reçu à Abidjan par le Président ivoirien Alassane Ouattara et le 21 janvier, il est reçu à Bamako par le Président malien, Ibrahim Boubacar Keita.
• Le 22 janvier, Sanné Mohamed TOPAN est nommé Directeur de Cabinet en remplacement de Assimi Kouanda.
• Le 23 janvier, un Front Républicain voit jour. Il est composé de has been de la politique politicienne qui essaient avec grande peine de rééditer l’entourloupe de 1999 (sans les religieux et les coutumiers cette fois-ci).
• le 25 janvier, Roch, Simon et Salif annoncent la création d’un nouveau parti, le MPP
• le 30 janvier, un "Groupe de sages" décide de s'auto-proclamer "Mediateur" entre Blaise et son opposition
. Il est composé des personnalités ci après-après:
- Son Excellence Monsieur Jean-Baptiste OUEDRAOGO, ancien Chef d’Etat du Burkina Faso et ancien membre du Collège des sages.
- Son Excellence Monseigneur Paul Y. OUEDRAOGO, Archevêque de Bobo-Dioulasso, ancien membre du Collège des sages.
- Pasteur Samuel B. YAMEOGO, Président de la Fédération des Eglises et Missions Evangéliques (FEEME).
- El Hadj Mama SANOU, ancien membres du Collège des sages.
Comme l'a si bien dit le Blaisophile Edouard Ouédraogo, Directeur de Publication de L’Observateur Paalga : « Blaise Compaoré s’est laissé surprendre par l’échéance de 2015 ».
http://lefaso.net/
Le temps presse donc. C'est maintenant ou jamais ...