Le 8 Décembre 2005, Damien Glez ecrivait ceci dans le Journal du jeudi :
« Né en 1951 à Agboville en Côte-d’Ivoire, Ram Ouédraogo est revenu au pays en 1984 à la faveur de la révolution qui rebaptisera
la Haute-Volta “Burkina Faso”. Il a été tour à tour comptable,
détective privé, promeneur de chien, journaliste, éditeur, manager (de
la Congolaise Tshala Muana au début des années 80), producteur,
imprésario et promoteur de spectacles (un homme d’affaire quoi !).
Il est le seul politicien à avoir affronté deux fois Blaise Compaoré
dans un combat pour la magistrature suprême. En 1998, il avait obtenu
6,67 % des suffrages et le 18 novembre 2005, 2,03 % des voix.
En
1991, il a créé le premier parti écologiste burkinabé, l’Union des verts
du Burkina (UVDB). En 1999 il est devenu ministre d’Etat, député en
2002, avant de créer un nouveau parti, le Rassemblement des écologistes
du Burkina (RDEB). … CERTAINS LE PRESENTENT MEME COMME UN FAIRE-VALOIR
DE COMPAORE. »
http://www.courrierinternational.com/article/2005/12/08/politique-detective-promoteur-de-spectacles-puis-ecolo
Pourtant le 23 janvier 2014, 9 ans après, Ram Ouédraogo en a assez de ces insinuations:
« Je tiens à dire encore dans cette salle, SI J’ENTENDS QUELQU’UN DIRE
QUE NOUS SOMMES OPPOSITION MOUTON, JE L’ASSIGNE EN JUSTICE pour qu’il
vienne expliquer comment nous sommes des opposants moutons. »
http://burkina24.com/news/2014/01/24/ram-ouedraogo-aux-hommes-de-medias-si-jentends-quelquun-dire-que-nous-sommes-opposition-mouton-je-lassigne-en-justice/
Au lendemain des élections couplées des législatives et municipales du 2
décembre 2012, Le président du RDEBF a déclaré être « déçu » mais pas «
découragé » des résultats engrangés : 7 conseillers municipaux sur
18576 au niveau national et aucun député.
Selon Ram Jean-Baptiste
Ouédraogo l’écologie politique commande la morale et son parti souscrit à
cet engagement, à savoir l’HONNETETE, l’INTEGRITE, la DIGNITE,
l’HONNEUR, la JUSTICE et le RESPECT DE LA PAROLE DONNEE.
http://www.aib.bf/spip.php?page=imprimer&id_article=2090
Toutefois, sous l’étiquette du comité de mise en œuvre des
recommandations de la commission pour la réconciliation nationale, Ram
Jean-Baptiste Ouédraogo s’était compromis gravement en essayant de
sauver le président Compaoré de ses responsabilités devant l’assassinat
du président Thomas Sankara. En effet acculé après l’assassinat du
journaliste Norbert Zongo, Le régime qui a coutume de mettre en place
des gouvernements de large rassemblement, de large ouverture ou de
consensus national a mandaté Ram en vue de corrompre la famille Sankara.
Celui-ci avait écrit quatre lettres adressées à la veuve Mariam
Sankara. Objectif : rallier la famille du président Thomas Sankara à la
marche forcée vers la journée nationale de pardon du 30 mars 2001.
Résultat : échec politique de Ram Ouédraogo. La veuve du président
Thomas Sankara avait exigé et exige toujours la vérité, la justice et
éventuellement le pardon.
Le 21 février 2001, Ram Ouédraogo
écrivait ceci à la veuve Sankara. "Des efforts ont été faits pour la
réhabilitation morale de votre époux …. Il s’agit de son élection au
monument des héros nationaux qui sera érigé à Ouagadougou et d’un
mausolée grandiose en sa mémoire, …. Ce mausolée d’une valeur de près de
deux cents millions (200 000 000) de francs CFA constituera pour les
burkinabè et les sankaristes du monde entier, un lieu de recueillement
et de pèlerinage".
"Dans la même dynamique, le gouvernement, sur
proposition du collège des sages et de la commission pour la
réconciliation nationale, a décidé d’organiser le 30 mars 2001, au stade
du 4-Août de Ouagadougou, une journée nationale du pardon, au cours de
laquelle, les Burkinabè doivent se demander pardon et se pardonner, pour
tous les manquements graves qui ont eu lieu pendant quarante années
d’existence du Burkina en tant qu’Etat indépendant…".
La veuve
Mariam Sankara était restée constante dans ses réponses : "Qui a tué son
époux ? Et pourquoi ? On peut décider d’ériger un mausolée à la mémoire
au président Thomas Sankara et entraver les actions qui sont engagées
pour rechercher et juger ses assassins et leur(s) commanditaire(s).
C’est pourquoi, je pense que réconciliation ne rime pas avec impunité ".
Finalement, Ram Ouédraogo jette l’éponge dans sa lettre du 9 mars 2001 :
"Je prends personnellement acte de tout ce qui a été dit et j’émets le
souhait QUE LE SEIGNEUR TOUT-PUISSANT NOUS AIDE TOUS A TROUVER LA PAIX
DES CŒURS".
http://thomassankara.net/spip.php?article622&lang=fr
Cher Ram Jean-Baptiste Ouédraogo, à mon tour, je vous dis : Vous qui
volez systématiquement au secours du régime Compaoré quand il se
retrouve dans l’impasse du fait de ses propres turpitudes : http://lobservateur.bf/index.php?option=com_content&view=article&id=36811%3Asituation-nationale-et-voici-venu-le-front-republicain&catid=6%3Apolitique&Itemid=8
Vous êtes bien un OPPOSANT MOUTON et nous ne cesserons pas de le
répéter. QUE LE SEIGNEUR TOUT-PUISSANT VOUS AIDE A TROUVER LA PAIX DU
CŒUR.
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