Au moins deux personnes ont été abattues à proximité du domicile de François Compaoré par sa garde prétorienne. Cette garde de plusieurs dizaines de soldats était composée d'éléments du régiment de sécurité présidentiel (RSP) qui répondaient directement du colonel major Boureima Kiéré le chef de corps ainsi que de son adjoint le lieutenant-colonel Yacouba Zida.
Les lieux habituellement tenus par le RSP étaient le palais de Kosyam,
les résidences de Blaise Compaoré, de son épouse, de son frère et d'une
poignée de membres du clan présidentiel, l'ancien conseil de l'entente,
la RTB, etc.
Ces militaires du RSP étaient déployés selon un planning mis à jour régulièrement et un registre était tenu qui contient leur nom, grade, site, horaire, mission, etc .
Il existe donc une trace écrite disponible à l'état major du RSP sur tous ces mouvements. L'identité des militaires qui étaient en poste du 30 au 31 octobre 2014 au niveau du domicile du petit frère du président peut être révélée sans aucun problème si la volonté politique existe.
Sur cette photo prise le 30 octobre 2014, nous voyons un corps étendu sur le bitume et qui s'est vidé de son sang (1).
Il s'agit d'un manifestant abattu par la garde de François Compaoré dont l'on distingue quelques éléments tranquillement assis (2) et (3) et qui continuent de tenir leurs positions obéissant ainsi aux ordres stricts reçus dans ce sens: tirer à vue sur tous ceux qui s'approcheraient trop près.
Il se trouve que d'autres éléments du RSP (4) sont venus parlementer avec leurs frères d'armes pour tenter de les convaincre de laisser la croix rouge retirer le corps du manifestant. Ceux qui étaient en faction ont catégoriquement refusé et c'est ainsi que le corps est resté sur place pendant de longues heures au point d'être pratiquement collé au sol par le sang séché.
En tuant des compatriotes de sang froid, en torturant des manifestants, en se comportant comme une armée d'occupation persécutant la population au profit d'un clan, ces soldats du RSP ont été particulièrement cruels et c'est pourquoi le RSP doit être démantelé à tout prix pour que toutes ces horreurs ne se reproduisent plus jamais au Burkina Faso.
Les autorités de la transition sont interpellés pour rendre une justice imminente pour les martyrs de l’insurrection populaire. Toute la lumière doit être faite sur les circonstances de leur mort et les auteurs, coauteurs et complices de la mort de ces frères et sœurs burkinabè, doivent être identifiés et châtiés à la hauteur de leur crime.
29 mai 2015
https://www.facebook.com/CitoyenBalayeur/photos/a.198791496943379.1073741828.198778723611323/484850395004153/?type=1
Ces militaires du RSP étaient déployés selon un planning mis à jour régulièrement et un registre était tenu qui contient leur nom, grade, site, horaire, mission, etc .
Il existe donc une trace écrite disponible à l'état major du RSP sur tous ces mouvements. L'identité des militaires qui étaient en poste du 30 au 31 octobre 2014 au niveau du domicile du petit frère du président peut être révélée sans aucun problème si la volonté politique existe.
Sur cette photo prise le 30 octobre 2014, nous voyons un corps étendu sur le bitume et qui s'est vidé de son sang (1).
Il s'agit d'un manifestant abattu par la garde de François Compaoré dont l'on distingue quelques éléments tranquillement assis (2) et (3) et qui continuent de tenir leurs positions obéissant ainsi aux ordres stricts reçus dans ce sens: tirer à vue sur tous ceux qui s'approcheraient trop près.
Il se trouve que d'autres éléments du RSP (4) sont venus parlementer avec leurs frères d'armes pour tenter de les convaincre de laisser la croix rouge retirer le corps du manifestant. Ceux qui étaient en faction ont catégoriquement refusé et c'est ainsi que le corps est resté sur place pendant de longues heures au point d'être pratiquement collé au sol par le sang séché.
En tuant des compatriotes de sang froid, en torturant des manifestants, en se comportant comme une armée d'occupation persécutant la population au profit d'un clan, ces soldats du RSP ont été particulièrement cruels et c'est pourquoi le RSP doit être démantelé à tout prix pour que toutes ces horreurs ne se reproduisent plus jamais au Burkina Faso.
Les autorités de la transition sont interpellés pour rendre une justice imminente pour les martyrs de l’insurrection populaire. Toute la lumière doit être faite sur les circonstances de leur mort et les auteurs, coauteurs et complices de la mort de ces frères et sœurs burkinabè, doivent être identifiés et châtiés à la hauteur de leur crime.
29 mai 2015
https://www.facebook.com/CitoyenBalayeur/photos/a.198791496943379.1073741828.198778723611323/484850395004153/?type=1
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