Avons-nous de bons militants au Burkina?
Avons-nous des militants qui s'informent régulièrement, diffusent et appliquent au quotidien les principes idéologiques et les valeurs de leur parti (ou association, mouvement, communauté, syndicat ...)? Des militants qui participent activement par leur présence et leur investissement personnel aux activités du parti?
Voyons-nous autour de nous des militants qui se comportent en citoyens conscients, libres, solidaires et responsables?
Ne voyons nous pas plutôt des mauvais militants serviles ou fanatisés qui ne savent rien de l'idéologie et du programme de leur parti. Ils suivent des individus et non pas des idées. Ils les suivent parce que ces individus leur donnent à manger, leur offrent des tablettes, des portables, des motos, des parcelles, des permis de conduire, etc. Ils suivent ces individus parce qu'ils sont de la même région, de la même ethnie ou de la même religion.
Le bon militant est un citoyen qui gagne honnêtement sa vie et qui propose son temps libre et ses ressources pour les activités du parti. Il n'attend pas qu'on lui offre une moto et des bons d'essence pour respecter ses engagements et soutenir son parti.
Le mauvais militant est un désœuvré sans scrupules qui joue l'activiste zélé en vue d'être impliqué dans toutes les activités, d'être de tous les déplacements et de bénéficier ainsi de frais de mission.
Le bon militant est une personne fair-play qui convainc les adversaires politiques et les indécis avec un argumentaire cohérent et en adoptant un ton conciliant.
Le mauvais militant est impoli, menaçant, provocateur et agressif. En cas de défaite, il se transforme en milicien.
Le bon militant s'oblige à faire des propositions et interpelle constamment les mandataires et les dirigeants du parti.
Le mauvais militant ment constamment et induit en erreur les responsables de son parti sur la réelle popularité et capacité de mobilisation.
Le mauvais militant est corrompu et versatile. Il se laisse volontiers acheter pour rejoindre le camp adverse.
Le bon militant est un acteur du développement, un médiateur social qui dissémine des idées progressistes dans la société.
Le mauvais militant ignorant de l'idéologie du parti, tout comme le membre de Boko Haram qui ne comprend rien au Coran, est un cancer pour la démocratie et une menace pour la cohésion sociale.
Mais à vrai dire, les partis politiques se préoccupent-ils de l'éthique et de la morale de leur militants?
N'y a-t-il pas moyen de faire la politique autrement?
Avons-nous des militants qui s'informent régulièrement, diffusent et appliquent au quotidien les principes idéologiques et les valeurs de leur parti (ou association, mouvement, communauté, syndicat ...)? Des militants qui participent activement par leur présence et leur investissement personnel aux activités du parti?
Voyons-nous autour de nous des militants qui se comportent en citoyens conscients, libres, solidaires et responsables?
Ne voyons nous pas plutôt des mauvais militants serviles ou fanatisés qui ne savent rien de l'idéologie et du programme de leur parti. Ils suivent des individus et non pas des idées. Ils les suivent parce que ces individus leur donnent à manger, leur offrent des tablettes, des portables, des motos, des parcelles, des permis de conduire, etc. Ils suivent ces individus parce qu'ils sont de la même région, de la même ethnie ou de la même religion.
Le bon militant est un citoyen qui gagne honnêtement sa vie et qui propose son temps libre et ses ressources pour les activités du parti. Il n'attend pas qu'on lui offre une moto et des bons d'essence pour respecter ses engagements et soutenir son parti.
Le mauvais militant est un désœuvré sans scrupules qui joue l'activiste zélé en vue d'être impliqué dans toutes les activités, d'être de tous les déplacements et de bénéficier ainsi de frais de mission.
Le bon militant est une personne fair-play qui convainc les adversaires politiques et les indécis avec un argumentaire cohérent et en adoptant un ton conciliant.
Le mauvais militant est impoli, menaçant, provocateur et agressif. En cas de défaite, il se transforme en milicien.
Le bon militant s'oblige à faire des propositions et interpelle constamment les mandataires et les dirigeants du parti.
Le mauvais militant ment constamment et induit en erreur les responsables de son parti sur la réelle popularité et capacité de mobilisation.
Le mauvais militant est corrompu et versatile. Il se laisse volontiers acheter pour rejoindre le camp adverse.
Le bon militant est un acteur du développement, un médiateur social qui dissémine des idées progressistes dans la société.
Le mauvais militant ignorant de l'idéologie du parti, tout comme le membre de Boko Haram qui ne comprend rien au Coran, est un cancer pour la démocratie et une menace pour la cohésion sociale.
Mais à vrai dire, les partis politiques se préoccupent-ils de l'éthique et de la morale de leur militants?
N'y a-t-il pas moyen de faire la politique autrement?
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