mercredi 21 octobre 2015

PUTSCH AU BURKINA : FAURE Y EST ALLE TRES FORT DANS SON SOUTIEN AUX AVENTURIERS MUS PAR LES FORCES DU MAL


Le 24 septembre 2015, M’ba Michel venait de faire sa déclaration au ministère des Affaires étrangères pour annoncer la remise en place des institutions de la Transition. Pendant ce temps, le général putschiste se trouvait à l’aéroport pour accueillir les chefs d’État de la CEDEAO qui venaient continuer les négociations.
Huit d’entre eux étaient annoncés mais Ouagadougou n’en accueillera que trois, à savoir ceux du Niger, du Ghana et du Bénin. Le président togolais, Faure Gnassingbé, a quitté Lomé pour Ouaga mais n’atterrira pas.
A l’approche de Ouagadougou, son pilote aurait annoncé que l’avion présidentiel, qui transporterait 18 personnes, est suivi par un second avion de transport avec 23 personnes à son bord. La tour de contrôle aurait répondu au pilote qu’elle n’a pas reçu de consignes pour laisser atterrir le second avion.
Faure aurait piqué une colère noire et se serait saisi de la radio pour menacer l’agent de la tour de contrôle. Ce dernier est resté stoïque, opposant un NON catégorique à l’atterrissage. Les deux avions togolais auraient donc rebroussé chemin.
Alors, que cherchait le second avion togolais au-dessus de Ouagadougou?
Cet avion transportait vraisemblablement des troupes venant du Togo pour aider le RSP en position de faiblesse dans le combat contre l’armée nationale qui l’encerclait. Aussi, il devait permettre l’exfiltration de Fatou Diendéré, épouse du général, vers le Togo.


  
21 octobre, https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10207698878780079&set=a.10201565207842139.1073741834.1535855658&type=3

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