mercredi 18 mai 2016

SIMON COMPAORÉ EST-IL A LA HAUTEUR ?


Simon Compaoré, ministre de l'administration territoriale et de la sécurité intérieure a déclaré au sujet de l'agression d'enseignants par leurs élèves : « Ces cas d’incivisme doivent être traités avec vigueur et sans complaisance. ... Ce n’est pas acceptable. C’est une gangrène. Il faut étouffer la chose dès maintenant. ... C’est pourquoi je pense que des sanctions doivent tomber. ... Et je ne doute pas que ça le sera parce que, qui que tu sois, en entendant et en voyant ce qui se passe, on ne peut pas ne pas être révolté.
... Ce n’est pas normal ! Ce n’est pas normal ! ... On va arrêter cela. Il faut que force reste à la loi. Il faut qu’on sente qu’il y a des pilotes dans le cockpit. Et ça, il n’y a pas de doute. Ça le sera ! »
La chanson, on la connait. C'est le même refrain depuis le fameux projet de recadrage des Koglweogo.
A part fermer les écoles de Nagaré, qu'est ce qui a été entrepris?
Va-t-on aussi fermer les écoles de Gounghin?
Quelles mesures depuis l'attaque par les populations des brigades de gendarmerie à Cinkansé, Ziniaré et Dedougou?
Aucun plan exceptionnel de recrutement, de formation, d'équipement et de redéploiement stratégique des FDS n'a encore été annoncé.
Aucune mesure sérieuse sur les cas de violence électorale à Zogoré et Beguedo auxquelles ils faut ajouter aujourd'hui Bouroum-Bouroum.
Sur quels critères ont été désignés les 500 membres des Comités locaux de sécurité (CLS) de la région du centre qui sont formés du 17 au 21 mai 2016? On nous dit simplement qu'ils sont issus des 12 arrondissements de la commune de Ouagadougou et des 6 communes rurales de la province du Kadiogo. Qui sont-ils? Ont-ils fourni un casier judiciaire? Comment seront-ils motivés pour faire le travail?
Il y a matière à être inquiet puisqu'il y a presque 3 mois, le 29 février 2016, le ministre Simon Compaoré signait un communiqué pour informer l'opinion publique de la prise de mesures de contrôle et de saisie au titre de la vente illicite de carburant pour compter de la parution du communiqué. Mais jusqu'à présent, rien n'est fait. Les produits sont toujours en place sur la voie publique.
Monsieur Simon Compaoré, si vous ne vous sentez pas à la hauteur de la tâche, pourquoi ne pas envisager courageusement de vous mettre volontairement et de façon anticipée à l'écart ?
Autrement dit : quand on ne peut pas, on démissionne.
 https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10209227837643095

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