Des journalistes de Sidwaya ont mené des investigations sur le sujet («herbe», «dose», «pao», «gandja», «soumbala», «beue»...) qui les ont conduit au quartier Kalgondin de Ouagadougou.
Ils y découvrent un business bien huilé. Près du mur de l’aéroport, se
développe un véritable commerce. Roppa et Rougeo y servent la drogue aux
élèves. 100 F CFA, 200 F CFA suffisent pour avoir sa dose. Ils
aperçoivent plusieurs jeunes assis sur des nattes par groupe de trois ou
quatre. Leur âge varie entre 17 et 21 ans. l'un des jeune éclate de
rire. Sac en main, après les cours, il a marqué un arrêt pour se
«doser».
Les journalistes ont constaté que le cannabis, en provenance du Nigeria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, arrive en ce lieu dans des sacs de 50 kilogrammes et emballée dans de petits papiers légers. Elle est ensuite vendue à 100 F CFA, 200 F CFA, 500 F CFA et 2500 F CFA l’unité. C’est là, que des élèves de certains lycées et collèges de la capitale viennent s’approvisionner, dès 7 heures (avant d’aller au cours), à 10h (à la pause) et à 12h. Chaque soir, également, entre 17h et 19h, par dizaines, les scolaires se retrouvent pour en fumer avant de regagner le domicile familial.
Le chef de l’unité de lutte anti-drogue de la Police nationale est inquiet : «Depuis le mois de janvier 2015, plus d’une centaine d’élèves ont été interpellés pour détention et consommation de drogue». Au quartier 1200 logements de Ouagadougou, une perquisition au domicile d'un élève a permis à la police de découvrir 3 kg de cannabis.
Aucun parent ne veut reconnaître que son enfant consomme de la drogue. Ce qui explique, le fait que la société ne dénonce pas les comportements déviants de l’enfant d’autrui.
«Dans toutes mes classes, au moins deux élèves sont reconnus comme consommateurs de drogue», confie un professeur au lycée mixte de Gounghin.
Pour le président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B), Vincent Congo, la consommation de la drogue en milieu scolaire est un drame pour le système éducatif.
J'ajouterai aussi la consommation d'alcool.
Lire l'intégralité de l'article ici : http://www.sidwaya.bf/m-5773-.html
24 avril 2015
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10206347526757123&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=1
Les journalistes ont constaté que le cannabis, en provenance du Nigeria, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, arrive en ce lieu dans des sacs de 50 kilogrammes et emballée dans de petits papiers légers. Elle est ensuite vendue à 100 F CFA, 200 F CFA, 500 F CFA et 2500 F CFA l’unité. C’est là, que des élèves de certains lycées et collèges de la capitale viennent s’approvisionner, dès 7 heures (avant d’aller au cours), à 10h (à la pause) et à 12h. Chaque soir, également, entre 17h et 19h, par dizaines, les scolaires se retrouvent pour en fumer avant de regagner le domicile familial.
Le chef de l’unité de lutte anti-drogue de la Police nationale est inquiet : «Depuis le mois de janvier 2015, plus d’une centaine d’élèves ont été interpellés pour détention et consommation de drogue». Au quartier 1200 logements de Ouagadougou, une perquisition au domicile d'un élève a permis à la police de découvrir 3 kg de cannabis.
Aucun parent ne veut reconnaître que son enfant consomme de la drogue. Ce qui explique, le fait que la société ne dénonce pas les comportements déviants de l’enfant d’autrui.
«Dans toutes mes classes, au moins deux élèves sont reconnus comme consommateurs de drogue», confie un professeur au lycée mixte de Gounghin.
Pour le président de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina (UNAPES-B), Vincent Congo, la consommation de la drogue en milieu scolaire est un drame pour le système éducatif.
J'ajouterai aussi la consommation d'alcool.
Lire l'intégralité de l'article ici : http://www.sidwaya.bf/m-5773-.html
24 avril 2015
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