mercredi 8 avril 2015

LEUR MONDE S'EFFONDRE

- Carburant, téléphone, eau et électricité gratuits.
- Voiture de fonction avec chauffeur, escorte, service de sécurité.
- Maitresses multiples.
- Marchés publics de gré à gré.
- Parcelles, terrains, villas, duplex, immeubles, fermes ...
- Salaires exorbitants, exonérations, soins gratuits, justice privée.
- Évacuations sanitaires à la demande.
- Stages VIP, bourses et voyages d'étude dans des universités prestigieuses.


Voici quelques uns des privilèges, honneurs, faveurs et jouissances que confère l'exercice du pouvoir politique. Lorsqu'on était conseiller municipal, maire, député, ministre, directeur général, on pouvait se prévaloir de beaucoup de passe-droits sans jamais être inquiété par la justice.
Parce que malheureusement, on occupait la fonction pour accumuler, se remplir les poches, se servir et non pas servir le peuple. On brimait les pauvres, on dépossédait les analphabètes, on narguait les forces de l'ordre et les défenseurs des droits humains.

Mais une fois en dehors du cercle du pouvoir, on est devenu un simple citoyen vulnérable, sans aucune protection sociale, livré aux vicissitudes de la vie et aux contingences quotidiennes. Les sources de revenus se sont amenuisé. La moindre plainte, convocation ou assignation peut conduire à un procès, à un emprisonnement, à la ruine et au déshonneur.

Il faut donc comprendre pourquoi certains étaient prêts à tout pour conserver le pouvoir. Prêts à mentir effrontément, corrompre, menacer, agresser, tuer.

Il faut donc comprendre pourquoi des irréductibles ont résisté jusqu'à l'absurde pour empêcher le vote d'une loi susceptible de les rendre inéligibles et donc mis en marge de l'exercice du pouvoir.
Finie l'immunité parlementaire, finis les trafics d'influence. Finis les beuveries, les anniversaires, mariages et baptêmes somptueux. Finie la gabegie.

Dommage que ces gens n'ont pas compris qu'avec la fuite de Blaise Compaoré, de François Compaoré et de Alizeta Ouedraogo, les règles du jeu ont changé.

Demandez à OBOUF, même dans ses pires cauchemars, il ne pouvait envisager de se retrouver un jour enfermé entre quatre murs pour une simple affaire de fraude.

La transition est lente, la transition fait douter parfois mais la transition ne peut pas échouer.

Parce que la transition c'est nous tous.

C'est nos bonnes volontés mises bout à bout pour créer un rempart contre le retour des vieux démons.

8 avril 2015
https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206216743407621

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