vendredi 30 janvier 2015

UN, DEUX ET TROIS !

Le ministère de l’administration territoriale et de la sécurité, dans un communiqué administratif en date du 29 janvier 2015 met en garde « l’activisme d’individus au nom de partis politiques qui, en réalité, n’ont aucune existence officielle ».
Les responsables de ces organisations sont appelés à « se conformer strictement aux lois et règlements en vigueur », afin « d’éviter tout désagrément qui pourrait résulter de ces actions entreprises en dehors de la légalité ».
http://burkina24.com/2015/01/29/activites-politiques-les-mises-en-garde-du-ministere-de-la-securite/

Ce communiqué vise clairement les organisations appelant notamment des personnalités politiques à se présenter aux futures élections présidentielles. Cas de Djibril Bassolé.

Voilà ce que je propose :

1 – Voter une loi interdisant la compétition électorale à toute personne concernée par une procédure judiciaire en cours pour « atteinte à la constitution ». Faire voter cette loi directement par le CNT parce que la commission des reformes ne sera jamais dans les délais pour respecter les 6 mois imposés par la charte africaine.

2 – Ouvrir des procédures judiciaires contre tous les ministres de Blaise Compaoré au moment du conseil des ministres extraordinaire du 21 octobre 2014 qui a décidé de la révision de l’article 37 et contre les responsables de tous les partis politiques qui ont soutenu cette révision.

3 – Rejeter en conséquence les candidatures des membres de l’ex majorité visés par cette loi. Les partis politiques gardent cependant toute possibilité de présenter d'autres candidats "clean".

RÉSULTAT : Djibril Bassolé, Gilbert Noël Ouedraogo, Assimi Kouanda, Salia Sanou, Hermann Yameogo et tous les autres loups déguisés en agneau vont être obligés de prendre leur retraite politique.

Ceux qui ne seraient pas d’accord avec mes propositions et qui considèreraient que ce sont des entraves à la liberté de certains burkinabè sont invités à m’expliquer la différence avec les dispositions légales déjà existantes qui obligent à apporter une caution financière ou qui fixent l’âge minimum à 35 ans pour pouvoir se porter candidats en tant que président du Faso. Ce sont des lois tout aussi discriminatoires qui empêchent de fait de nombreux burkinabè de briguer la magistrature suprême, n’est-ce pas ?


30 janvier 2015
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