mardi 31 mai 2016

LAISSER LA JUSTICE TRAVAILLER ?

Le président du CDP, Eddie KOMBOÏGO, a bénéficié d'une liberté provisoire ce lundi 30 mai 2016.
Avant lui certains anciens ministres avaient été libéré de la même manière : Jérôme Bougouma, colonel Yacouba Ouédraogo, Alain Edouard Traoré, Jean Bertin Ouédraogo, Arthur Kafando, Salif Kaboré (en liberté provisoire depuis le 29 avril 2015!).
Certains anciens maires également : Salia Sanou, Zakaria Sawadogo, Joanny Ouedraogo, Basile Kaboré, Séraphine Ouédraogo ...

samedi 28 mai 2016

LE MANDAT CONTRE SORO NE SERA PAS RELANCE

28 avril 2016 - 28 mai 2016, cela fait un mois que les mandats d’arrêt émis dans l’affaire du putsch du 16 septembre 2015 ont été annulés.

En trois mois d'estocade, ils sont parvenus à "effacer" le mandat d'arrêt contre le président de l'assemblée nationale de Cote d'Ivoire.

Les hommes de pouvoir ont ainsi réussi à mettre en œuvre (directement ou indirectement) leur règlement diplomatique.

vendredi 27 mai 2016

57 VÉHICULES VOLATILISÉS, SIMON A MENTI


Le quotidien L'Observateur Paalga N° 9125 de ce jour 27 mai 2016 nous donne une version sur la disparition des 57 véhicules de la présidence autre que celle servie par le ministre Simon Compaoré qui disait dans un communiqué que "A LA FAVEUR DE LA FIN DE LA TRANSITION, plusieurs véhicules ONT ÉTÉ SORTIS du parc automobile de la présidence du Faso."
Selon le journal, c'est plutôt la transition qui dès sa mise en place avait fait le constat de la disparition des véhicules. Plusieurs véhicules sont ainsi partis en Cote d'Ivoire avec Blaise Compaoré à la faveur de l'insurrection populaire et de plus à l'époque "une foire d'empoignade s'est installée à la présidence, chacun prenant ce qu'il pouvait prendre".

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10209290943300697&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&theater

lundi 23 mai 2016

MAFIA ÉLECTORALE AU FASO


Politiciens de tous bords, si les suffrages exprimés lors des municipales vous donnent vainqueurs, il serait bienséant d'avoir le triomphe modeste. Laissez-vous habiter par l'humilité car le taux de participation est sans appel : le peuple n'a pas plus confiance en vous qu'il n'avait confiance aux élections organisées sous Blaise Compaoré.

mercredi 18 mai 2016

SIMON COMPAORÉ EST-IL A LA HAUTEUR ?


Simon Compaoré, ministre de l'administration territoriale et de la sécurité intérieure a déclaré au sujet de l'agression d'enseignants par leurs élèves : « Ces cas d’incivisme doivent être traités avec vigueur et sans complaisance. ... Ce n’est pas acceptable. C’est une gangrène. Il faut étouffer la chose dès maintenant. ... C’est pourquoi je pense que des sanctions doivent tomber. ... Et je ne doute pas que ça le sera parce que, qui que tu sois, en entendant et en voyant ce qui se passe, on ne peut pas ne pas être révolté.

samedi 7 mai 2016

VOUS AVEZ DIT JUSTICE INDÉPENDANTE? VOUS AVEZ DIT PAYS INDÉPENDANT?


Le Président du Faso, également ministre de la Défense a retiré par décret signé également par le Premier Ministre et par le ministre de la justice les dossiers judiciaires sur le putsch et le dossier Sankara au commissaire du gouvernement Norbert Koudougou et à Sébastien Rapadnaaba, seul juge d'instruction civil.
Le problème est que le décret pris est totalement illégal car les juges civils sont nommés au tribunal militaire pour un an et doivent conduire jusqu'à leur terme les affaires dont ils sont saisis.
On se rend bien compte à travers cet acte que la justice est un pouvoir totalement dépendant de l’exécutif.

mercredi 4 mai 2016

VOLER PETIT OU VOLER BEAUCOUP, TELLE EST LA QUESTION ...

LEVÉE DES MANDATS D’ARRÊT : TRIPATOUILLAGE A LA COUR DE CASSATION



Le bimensuel Le Reporter dans sa livraison N° 189 du 1er au 14 mai 2016 nous révèle que le 28 avril 2016, lorsque la cour de cassation a annulé tous les mandats dans le cadre de l'instruction du dossier relatif au coup d'Etat du 16 septembre 2015, cela s'est fait dans le cadre d'un tripatouillage extravagant.

mardi 3 mai 2016

COMMENT ILS SONT EN TRAIN DE PRÉPARER L'OPINION PUBLIQUE A ACCEPTER LA LEVÉE DES MANDATS D’ARRÊT


Il y a des signes qui ne trompent pas. Ce matin un certain Lengha Fils annonce sur Facebook qu'Interpol refuse d'exécuter le mandat d'arrêt contre Soro. Et ce soir, la radio-Scoopeuse Omega donne une information allant dans ce sens.
Omega ajoute même que "La décision d'Interpol de se désister a été notifiée le 25 avril, 3 jours avant la décision d'annulation de la Cour de Cassation." Tiens, tiens, ça en fait beaucoup de coïncidences.
Mais de quoi s'agit-il exactement? De quelle décision parle-t-on?

3 QUESTIONS



Première question :
Puisqu'aucune voix mieux autorisée ne pose le débat, j'aimerais savoir pourquoi les partis politiques de la majorité et de l'opposition actuelle (MPP, l'UPC, le PAREN et l'UNIR) qui était au cœur de la gestion de la transition avec des postes de ministres et de députés (et donc qui ne peuvent pas dire qu'ils n'étaient pas au courant), n'ont dénoncé à aucun moment les graves dérives qu'on reproche actuellement à la transition?

Deuxième question à deux volets :
Pourquoi un puissant chef d’État comme Alassane Dramane Ouattara, président de Côte d'Ivoire, peut-il s'adresser à ses compatriotes et affirmer qu'il n'était en rien au courant de leurs problèmes quotidiens (créés soit dit en passant par la politique gouvernementale et des décrets pris en conseils des ministres)?

lundi 2 mai 2016

A CŒUR OUVERT AVEC LE PRÉSIDENT DU FASO


Il y a ceux qui sont désillusionnés parce qu'ils croyaient à tort que l'arrivée d'un nouveau pouvoir démocratiquement élu serait aussi le signe de l'avènement immédiat de l’État providence avec le plein l'emploi, l'argent qui circule, les prix qui baissent, l'insécurité qui recule ...
Il y a ceux qui ne s'attendaient à rien de bon et qui se réjouissent des difficultés auxquelles les nouvelles autorités sont confrontées pour rétablir l'autorité de l’État, pour expliquer et mettre en œuvre une politique de développement volontariste et cohérente. Pour eux le régime actuel et le régime déchu, c'est même pipe, même tabac.
Il y a ceux qui soutiennent et applaudissent toutes les initiatives du gouvernement même quand ça semble faire désordre. Ils demandent de faire confiance, de patienter en attendant des jours meilleurs qui ne sauraient tarder.
Et puis il y a ceux qui, comme moi, sont restés pragmatiques. Ceux qui avaient appelé à voter et à rester vigilants, ceux qui savaient bien avant le jour du scrutin que "le nouveau président élu ne pourra pas répondre à toutes les sollicitations et résoudre immédiatement les multiples problèmes auxquels les burkinabè sont confrontés.