mardi 3 mai 2016

3 QUESTIONS



Première question :
Puisqu'aucune voix mieux autorisée ne pose le débat, j'aimerais savoir pourquoi les partis politiques de la majorité et de l'opposition actuelle (MPP, l'UPC, le PAREN et l'UNIR) qui était au cœur de la gestion de la transition avec des postes de ministres et de députés (et donc qui ne peuvent pas dire qu'ils n'étaient pas au courant), n'ont dénoncé à aucun moment les graves dérives qu'on reproche actuellement à la transition?

Deuxième question à deux volets :
Pourquoi un puissant chef d’État comme Alassane Dramane Ouattara, président de Côte d'Ivoire, peut-il s'adresser à ses compatriotes et affirmer qu'il n'était en rien au courant de leurs problèmes quotidiens (créés soit dit en passant par la politique gouvernementale et des décrets pris en conseils des ministres)?

Et donc, en vertu de quoi ce chef d’État (qui n'est au courant de rien concernant son propre pays) peut-il être renseigné sur les agissements de déstabilisation de pays tiers par son président d'assemblée nationale et demander raisonnablement à notre président Roch Kaboré de passer l'éponge?

Troisième question :
Pourquoi Salifou Diallo, le président de l'assemblée nationale du Burkina Faso a-t-il raconté à Rémi Carayol, journaliste à Jeune Afrique, que c'est lui qui avait "organisé (avec d’autres) une partie de l’insurrection du 30 octobre, comment il avait mobilisé des centaines de jeunes et les avait armés de cocktails Molotov pour harceler les forces de l’ordre, comment il avait manigancé, avec certains de ses proches, l’attaque et la mise à sac de l’Assemblée nationale." http://www.jeuneafrique.com/mag/292469/politique/brukina-salif-diallo-de-lombre-a-lumiere/

 https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10209116583181803

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