jeudi 27 août 2015

LE BURKINA A BEL ET BIEN ÉCHAPPÉ A UN COUP D’ÉTAT MILITAIRE LE 28 JUIN DERNIER, SELON COURRIER CONFIDENTIEL


L'édition N° 90 du 25 aout 2015 de Courrier Confidentiel revient sur l'affaire du "vrai-faux complot" contre Zida et revèle, sur la base de temoignages de miliaires du RSP, qu'en realité, «une tentative de putsch a bel et bien été déjouée le 28 juin 2015, lors du retour du Premier ministre Yacouba Isaac Zida de Chine Taiwan».
L'avion du PM devait être abattu à la rocket à son atterrissage sur le tarmac de l'aéroport de Ouagadougou. Et le Président Kafando déporté ensuite dans son village. «Une junte militaire, dirigée par un jeune capitaine du RSP, devait ensuite être installée au pouvoir».
Tout est parti d’une communication téléphonique interceptée quelques jours avant le retour du PM par les services de renseignement avec un message bien clair : "tout devait être bien planifié afin qu'à l’atterrissage du PM, l'avion soit abattu. Pour cela, un groupe de 26 personnes est allé s'entraîner aux tirs, quelques jours avant, vers Laongo.
Pour les concepteurs du coup, Kafando etant un civil et d'un âge assez avancé, ne constituait aucun danger. Le vieux Kafando allait être deporté dans son village et les nouveaux hommes forts prendraient le pays en main. Le chef de la junte qui devait prendre la pouvoir est un certain capitaine D.
Mais la tentative de putsch découverte, le vol du PM a été retardé de plusieurs heures et Il est décidé de le faire atterir, avec les autres passagers, à la base aérienne 511 au lieu de l'aéroport de Ouaga. Et le coup a été ainsi dejoué.
La décision est ensuite prise de convoquer tous les officiers du régiment à la gendarmerie pour les entendre. Sentant venir le danger, les officiers du RSP organisent une contre offensive et mettent la troupe en branle en faisant courir la rumeur qu'il s'agissait d'une tentative d'arrestation des chefs du RSP et de la dissolution imminente du régiment.
Certains militaires soupçonnés d'être proche du PM ont été arrêtés et enfermés au camp Naaba Koom II. Une douzaine d'entre eux, détenus au sein du camp n'ont été libérés que le 2 aout dernier. Certains d'entre eux présentent des signes inquiétants de maladie.
Lire l'intégralité dans le Courrier International.
Voilà en resumé ce que le président Kafando désignait comme "pire crise à laquelle notre pays a échappé" en indexant les "aventuriers mus par les forces du mal".
Le Burkina revient de loin.

27 août, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10207320841809391&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3

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