La SONABEL est déficitaire depuis 2011, elle
est gravement endettée et a des difficultés pour payer ses fournisseurs
comme le SONABHY à qui elle doit plusieurs milliards.
Lorsque l’installation de
tous les groupes de Komsilga sera achevée, la capacité de Komsilga sera
déjà dépassée par la demande parce que la SONABEL fait face à 10% de
croissance en demande d’électricité chaque année.
La SONABEL a
besoin d’au moins 800 000 litres de carburant chaque jour ; Très souvent
elle manque de fuel ou DDO pour faire fonctionner les groupes.
La SONABEL a parfois un seul véhicule pour le dépannage dans toute la
ville de Ouagadougou et il arrive qu’il n’y a même pas de compteurs
disponibles.
Les tenues de travail manquent de sorte que
certains agents vont sur le terrain sans aucun signe distinctif et
risquent de se faire agresser.
L’Etat accorde, à travers la
SONABEL, des faveurs aux compagnies minières qui ont pourtant les moyens
d’assurer leur propre raccordement ou leur propre production. Les
compagnies minières se font raccorder gratuitement et la SONABEL
supporte tous les coûts en plus, ces compagnies payent l’électricité au
même coût que les particuliers. Les compagnies minières bénéficient
ainsi des subventions de l’Etat sur les tarifs de l’électricité.
La SONABEL est victime de la politique énergétique de l’Etat
(actionnaire à 100%) qui l’empêche de remplir sa mission de fournir
l’électricité à tous les foyers burkinabè car l’électricité n’est pas un
luxe mais une nécessité.
Taxes et frais divers qui plombent le montant des factures :
• TVA (18%) que tout le monde ne paie pas heureusement,
• Taxe de soutien au développement des activités audiovisuelles de l’Etat (3 F/KWh),
• Taxe de développement de l’électrification (2 F/KWh),
• Frais pour supporter l’éclairage public (4 F/KWh),
• Pénalité de retard (2000 F),
• Montant timbre quittance en cas de paiement en espèce,
• Redevance,
• Prime fixe.
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