jeudi 23 octobre 2014

CONSIGNES POUR LA “SEMAINE DE DÉSOBÉISSANCE CIVILE PACIFIQUE ET CITOYENNE”


- Citoyens, citoyennes,
- Femmes, Hommes,
- Elèves, étudiants,
- Personnes âgées,
- Travailleurs du public et du privé,
- Commerçants ambulants et des yaars/marchés,
- Elus, conseillers municipaux, maires et députés
- Leaders d’opinion, autorités coutumières et religieuses
- Forces de défense et de sécurité,
- Burkinabè de la diaspora,
- Amis du Burkina,
- Jeunesse consciente du pays des hommes dignes et intègres,
- Cibelles et Cibals ;

Il en va de la responsabilité morale de tous les citoyens de résister à l’application d’une mesure gouvernementale injuste. Le recours au référendum pour modifier l’article 37 de la constitution est injuste. Nous n’avons pas d’autre choix que d’obliger le gouvernement à retirer son funeste projet.
Mobilisons-nous, sur toute l’étendue du territoire, de manière organisée, à partir du vendredi 24 octobre jusqu’au jeudi 30 octobre 2014, jour du vote à l’Assemblée nationale de la loi visant la modification de l’article 37.
Aucune lutte sociale n’est parfaite, aucune action n’est prévisible. Mais il est possible de mettre toutes les chances de succès de notre côté en misant sur le sens des responsabilités, la détermination et la discipline lors de nos actions.
Désobéissons pacifiquement à ce pouvoir devenu illégitime depuis le mardi 21 octobre 2014 par des actions communes en évitant la production de toute forme de violence, nuisible à nos nobles idéaux.
Du vendredi 24 octobre au jeudi 30 octobre 2014 :
- Organisez, rejoignez ou facilitez toute manifestation, tout regroupement non-violent visant à protester de manière pacifique contre la modification de l’article 37,
- Usez de votre liberté d’expression sur tous les canaux et support de communication efficaces (télévision, radio, téléphone, dépliant, affiche, banderole, forum, réunion …),
- Refusez d’obéir aux ordres de vos supérieurs hiérarchiques lorsque de tels ordres limitent ou empêchent la libre expression démocratique,
- Ne vous attaquez pas aux biens publics et privés,
- Quittez immédiatement tout regroupement prônant l’affrontement avec les forces de l’ordre,
- Ne permettez pas que des enfants mineurs participent aux manifestations s’ils ne sont pas accompagnés de leurs parents.
C’est avec le courage, la ténacité et l’efficacité que nous pourrons rallier une bonne part de l’opinion publique et que cette lutte de libération se gagnera.
« Notre Nombre est notre force !»
« Seule la lutte libère !»
« L’esclave qui n'est pas capable d'assumer sa révolte ne mérite pas que l'on s'apitoie sur son sort !»
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

23 octobre, 09:16
https://www.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10204947298992304
 

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