J'ai lu un certain nombre de journaux d'analyses parus cette semaine et
l'impression qui s'en dégage est qu'on se demande si la presse s'est
liguée contre le nouveau régime? Y a-t-il un complot media pour le
déstabiliser ou est-ce simplement un signe que la gouvernance actuelle
inquiète au delà des débats de cabaret, de grin de thé ou d'émissions
radio interactives?
Je vous ai fait une petite synthèse avec l'angle général qui penche toujours et encore vers le péril que court notre pays du fait d'une justice toujours engluée dans la compromission avec l'exécutif :
Bendré introduit l'affaire en rappelant que Simon Compaoré alors membre de l'équipe de campagne du MPP, sur le plateau de la RTB le 9 novembre 2015 avait annoncé qu'une fois au pouvoir, ils allaient procéder à "une reforme de la justice et les résultats se ressentiront dès les 100 jours sur les dossiers de corruption dans les tiroirs. Jusque là, aucun dossier de corruption n'est sorti des tiroirs". C'est plutôt le "Retour du règne de l'impunité" avec la "libération des prisonniers de la Transition".
"Au lieu d'appliquer la justice dans toute sa rigueur, on risque de se retrouver dans une situation de règlement de compte, d'anarchie et de favoritisme. Une très mauvaise conception de la justice qui a fini par dresser les uns contre les autres. Inutile d'ajouter que c'est en procédant ainsi que le régime déchu de Blaise Compaoré avait fini par creuser sa propre tombe."
Mutations nous apprend que le président Roch Kaboré s'est une fois de plus immiscer dans les procédures judiciaires en demandant aux juges de surseoir à l'audition des hauts gradés de l'armée, de la gendarmerie et de la police. A la page 9, l'on lit qu'il y a un accord négocié entre le MPP et le CDP pour aller vers une réconciliation qui se caractérise par le desserrage de l'étau judiciaire sur les caciques de l'ancien régime détenus ou poursuivis dans le cadre de l'enquête sur la gestion des communes et dans l'affaire du putsch.
L'Ouragan a dédié au sujet tout un article intitulé "Hésitations, fourberies, intrigues et connivences dangereuses" tandis que le Reporter écrit que "La déception commence à gagner les rangs des nombreux burkinabè qui avaient cru au changement avec les RSS" ... "Plutôt que de changement, l'on a parfois l'impression que le fameux trio est revenu pour perpétuer les vieilles pratiques et méthodes de l'ère Compaoré".
Reporter qui va aussi dans le sens de "Ces libérations de détenus qui interrogent" tout comme le Journal du Jeudi qui titre sur "Les actes judiciaires incompris" liés au putsch de septembre.
En conclusion, des lendemains difficiles nous attendent.
Je vous ai fait une petite synthèse avec l'angle général qui penche toujours et encore vers le péril que court notre pays du fait d'une justice toujours engluée dans la compromission avec l'exécutif :
Bendré introduit l'affaire en rappelant que Simon Compaoré alors membre de l'équipe de campagne du MPP, sur le plateau de la RTB le 9 novembre 2015 avait annoncé qu'une fois au pouvoir, ils allaient procéder à "une reforme de la justice et les résultats se ressentiront dès les 100 jours sur les dossiers de corruption dans les tiroirs. Jusque là, aucun dossier de corruption n'est sorti des tiroirs". C'est plutôt le "Retour du règne de l'impunité" avec la "libération des prisonniers de la Transition".
"Au lieu d'appliquer la justice dans toute sa rigueur, on risque de se retrouver dans une situation de règlement de compte, d'anarchie et de favoritisme. Une très mauvaise conception de la justice qui a fini par dresser les uns contre les autres. Inutile d'ajouter que c'est en procédant ainsi que le régime déchu de Blaise Compaoré avait fini par creuser sa propre tombe."
Mutations nous apprend que le président Roch Kaboré s'est une fois de plus immiscer dans les procédures judiciaires en demandant aux juges de surseoir à l'audition des hauts gradés de l'armée, de la gendarmerie et de la police. A la page 9, l'on lit qu'il y a un accord négocié entre le MPP et le CDP pour aller vers une réconciliation qui se caractérise par le desserrage de l'étau judiciaire sur les caciques de l'ancien régime détenus ou poursuivis dans le cadre de l'enquête sur la gestion des communes et dans l'affaire du putsch.
L'Ouragan a dédié au sujet tout un article intitulé "Hésitations, fourberies, intrigues et connivences dangereuses" tandis que le Reporter écrit que "La déception commence à gagner les rangs des nombreux burkinabè qui avaient cru au changement avec les RSS" ... "Plutôt que de changement, l'on a parfois l'impression que le fameux trio est revenu pour perpétuer les vieilles pratiques et méthodes de l'ère Compaoré".
Reporter qui va aussi dans le sens de "Ces libérations de détenus qui interrogent" tout comme le Journal du Jeudi qui titre sur "Les actes judiciaires incompris" liés au putsch de septembre.
En conclusion, des lendemains difficiles nous attendent.
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