lundi 28 septembre 2015

LE GÉNÉRAL NE VEUT PAS SE RENDRE ET SES FIDÈLES REFUSENT DE DÉSARMER



Malgré l'accord de sortie de crise signé devant le Mogho Naba le 22 septembre 2015, malgré toutes les précautions et toutes les garanties, l'opération de désarmement, cantonnement et redéploiement est compromise. Des éléments de l'ex RSP continuent de bloquer les véhicules destinés au chargement de l'armement.
De la diversion, du dilatoire et des menaces sont toujours au menu des échanges au lieu de la reddition pure et simple.
Somme toute, tout ne se passerait pas aussi bien qu'on l'aurait escompté.
Nos autorités sont aphones sur le sujet comme elles l'ont été lors de la crise qui a failli entrainer la chute de tout le gouvernement en juillet dernier.
Et non, personne ne me fera croire que ces provocations de Diendéré sont normales et qu'il faut le caresser dans le sens du poil pour l'amadouer en attendant la fin du désarmement.
Parle-t-on du même Diendéré qui a envoyé ses troupes tirer chez le Mogho Naba?
S'agit-il du même Diendéré qui a fait détruire des organes de presse et martyriser des journalistes?
Le même qui a fait tuer des jeunes résistants dans les rues de Ouaga?
Qui a dépêché des éléments pour aller attaquer l’Hôtel Laico sous les yeux des diplomates?
Qui a pris en otage tout le gouvernement burkinabè?
Qui est traité de terroriste par les instances de l'Union Africaine?
Le Burkina doit absolument tourner cette page pour se tourner vers des préoccupations plus basiques. Les populations doivent se sentir rassurés et vaquer tranquillement à leurs occupations.
Un peuple qui a affronté la mort est en droit d'attendre beaucoup de la vie.
Un peuple qui s'est autant battu a droit au développement.
Pas de développement sans sécurité.
Et pas de sécurité avec des hordes d'insoumis aux ordres de Diendéré toujours hors de contrôle.

28 septembre, https://web.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10207569671109968

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