vendredi 10 juillet 2015

LE PRÉSIDENT A PARLÉ, LE PRÉSIDENT NOUS DIT QU'IL EST PRIS EN OTAGE.



Lisez entre les lignes :
"J’en appelle au sens des responsabilités de tous, afin que dans un sursaut patriotique, nous taisions nos rancœurs, nos intérêts égoïstes ; que nous transcendions nos divisions et nos incompréhensions, pour ne voir que l’intérêt général ; l’intérêt général aujourd’hui, c’est sauver le Burkina du désordre et du chaos.
Si malgré cet appel pressant, il se trouvait des AVENTURIERS, mus par les FORCES DU MAL, pour créer des troubles et le chaos, ils en répondront DEVANT L’HISTOIRE et évidemment, DEVANT LES JURIDICTIONS INTERNATIONALES." http://www.lefaso.net/spip.php?article65779

Trois observations à chaud :
- Le président ne nous rassure pas, il ne cherche pas à se mentir ni à nous mentir sur la gravité de la situation.
- Le président n'a pas foi en les juridictions nationales comme instruments pour châtier les "aventuriers, mus par les forces du mal, pour créer des troubles et le chaos". Le président parle du RSP dont il est l'otage et il prend la CPI à témoin.
- Le président semble lancer un appel au secours ... sauvez-moi du RSP ...
Dieu nous guide et nous protège !

10 juillet, https://web.facebook.com/photo.php?fbid=10206940171612874&set=a.4460582362765.181079.1535855658&type=3&permPage=1

LE PRÉSIDENT KAFANDO A MIS EN GARDE LE GÉNÉRAL GILBERT DIENDÉRÉ

Dans son adresse à la Nation, le Président a évoqué les " aventuriers, mus par les FORCES DU MAL, pour créer des TROUBLES et le CHAOS, ils en répondront devant l'histoire et évidemment, devant les JURIDICTIONS INTERNATIONALES."
Le président a évoqué les juridictions internationales parce que le principal concerné n'est pas un citoyen ordinaire.
Le principal fauteur de trouble a un dossier pesant qui pourrait être transmis à la Cour Pénale Internationale pour des crimes commis en complicité avec Blaise Compaoré dans leurs "aventures" au Liberia et en Sierra Leone notamment.

Lire aussi son portait sur Jeune Afrique : http://www.jeuneafrique.com/…/arm-e-burkinab-gilbert-diend…/
" Le général Gilbert Diendéré, le chef d’état-major particulier du président, l’homme le plus puissant du Burkina Faso après Blaise Compaoré lui-même. En août 1983, quand Thomas Sankara a proclamé la révolution, ils étaient trois officiers à ses côtés : Blaise Compaoré, Jean-Baptiste Lingani et Henri Zongo. Diendéré était le cinquième homme. En retrait certes, mais déjà au coeur du système.
C’est lui qui dirige depuis trente ans les soldats d’élite du Burkina, le Régiment de la sécurité présidentielle (RSP). Mille hommes que le reste des troupes jalousent tant ils sont choyés ; cinq groupes de commandos formés aux situations les plus extrêmes dans le fameux Centre national d’entraînement commando (CNEC) de Pô. « Le RSP, c’est une armée parallèle, glisse un ministre aux compétences régaliennes. À eux seuls, les hommes de Diendéré pourraient mater le reste des troupes. Ils sont bien formés et très bien armés. »
Il sait tout, et c’est bien ce qui le rend « intouchable »
Tous ceux qui se sont attaqués à lui se sont brûlé les ailes. Le général Lougué, alors chef d’état-major, a tenté de réduire son poids en 2000 : il est aujourd’hui dans un placard à la primature. Même Hyacinthe Kafando, protégé de Compaoré depuis la rectification (la période qui a suivi la révolution, de 1987 à 1992), a échoué. Accusé d’avoir fomenté un coup d’État en 1996, il a disparu pendant cinq ans pour échapper à une arrestation certaine, avant de réapparaître en 2001. Il avait eu le malheur de comploter contre Diendéré.
Mais Diendéré, c’est aussi la mémoire du régime. À chacune des étapes qui ont marqué l’histoire récente du Burkina, « Gilbert » était là. C’est le cas en 1987. Le 15 octobre, Diendéré « supervise » l’arrestation de Sankara, qui tourne au bain de sang. ....."

11 juillet, https://web.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206942752437393?pnref=story
 

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