mercredi 1 juillet 2015

MA PROPOSITION DE SORTIE DE CRISE

Le Burkina traverse la plus grave crise militaro-politique depuis l'insurrection populaire.

- Face aux débats passionnés sur le vrai/faux attentat contre le premier ministre,
- Face aux graves accusations de corruption et de détournements de deniers publics par le même premier ministre (accusations proférées par le RSP, une respectable unité de l'armée réputée pour son grand humanisme et son engagement contre la mauvaise gouvernance sous le régime Compaoré),
- Face aux conclusions de la commission dirigée par Gilbert Diendéré décrétant que le RSP est indispensable et qu'il ne saurait être question de sa dissolution,
- Face à la question des prétendues milices que Zida aurait utilisé pour infiltrer le RSP et salir sa réputation,
- Face à l'incapacité de tous les acteurs (chef de l’État, gouvernement, partis politiques, autorités coutumières et religieuses ...) de proposer des solutions durables,
- Face aux exigences du RSP de la démission sans conditions du premier ministre

Je propose :

1. La démission du premier ministre Zida
2. La dissolution du gouvernement par voie de conséquence
3. La démission du président Kafando qui n'est pas capable de gérer un problème aussi insignifiant que des mutineries répétées
4. La démission du chef d’État Major général de ses fonctions et son remplacement par le général Gilbert Diendéré qui devra décréter un état d'urgence
5. La dissolution de toutes les OSC corrompues à commencer par le Balai Citoyen et des poursuites contre leurs premiers responsables
6. La dissolution du CNT et la réhabilitation des membres de l'ancienne assemblée
7. La suspension du processus électoral
8. L'annulation de la nouvelle loi électorale
9. L'indemnisation du CDP et de l'ADF/RDA
10. Le désarmement de la gendarmerie qui a osé interpeler les officiers du RSP
11. La libération de tous les dignitaires de l'ancien régime détenus arbitrairement
12. L'abandon de l'instruction dans les affaires Norbert Zongo et Thomas Sankara
13. La révision de la constitution pour inscrire l'insurrection populaire comme crime le plus grave contre la république
14. Le rappel de Blaise Compaoré comme chef de l’État, président du Faso pour venir remettre de l'ordre dans ce pays qui a failli réussir une vraie révolution, chose qui aurait été un véritable affront contre l'Ordre Mondial Établi.

1 juillet , https://web.facebook.com/ouedraogo.souleymane.Basic.Soul/posts/10206879982028172?pnref=story

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